COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 20/09/2016

Ordre du jour :

  • Point information
  • La question des problème d’inscription ou sans fac
  • Perspectives

Adoptée

Récapitulatif des votes en lien avec le point sans fac :

Définir l’AG contre loi travail et son monde avec inclusion de la revendication des sans fac comme priorité à travers une commission sans fac dans la lutte contre « son monde » Adoptée

Faire un appel à faire signer  une pétition avec prise de contact pour l’inscription pour tous. Adoptée

Comité de mobilisation le Jeudi 22/09/2016 à 12h Adopté

Réunion sans fac jeudi 18h adopté

mandaté le comité de mobilisation pour écrire l’appel sur la question des sans fac autour des revendication suivante: adopté
– sans fac – adopté 

-loi travail et son monde – adopté

-inscription pour tous – adopté

– LRU-fioraso-bologne – Adopté

Participé aux commission pédagogique . Adopté

Vote en contradictoire sur les modalité de participation aux commission pédagogique :

Participation ci présence majoritaire des représentants étudiants majoritaire
Participation ci présence minoritaire des représentants étudiants minoritaire : Adoptée

Proposition d’action : rassemblement devant le CA mardi à 9h avec l’envoi d’un mandaté pour lire l’appel rédigé par le comité de mobilisation sous mandat de l’assemblée générale avec pour objectif l’inscription immédiate pour tous, ci la revendication n’est pas accepté les membres du rassemblement se resserve le droit d’envahir le CA ou non celons leur forces. Adopté

 

Récapitulatif des votes en lien avec le point perspective :

Soutient et participation au Carnaval National contre la loi travail en soutiens à l’action de NDDL et de l’état d’urgence Adopté

Participation au pot d’accueil de l’inter-luttes : Adopté

Mandaté le comité de mobilisation pour écrire un tract appelant à ce pot commun ? Adopté
Proposition de date pour le pot d’accueil :Mercredi 28/09/16 18h Royal ? Adopté

Soutien à l’appel de Rennes 2 P8 avec pour objectif une action symbolique sur Montpellier (voir l’appel en PJ) adopté

Débrayage des amphi puis manif déambulatoire dans la fac après le comité de mobilisation jeudi 22/09/2016. ajournée
Faire une action symbolique Pendant ou après le comité de mobilisation. ajournée

Rassemblement jeudi 22/09/2016 à 20h à la préfecture dans le carde de l’appel de Renne 2 et P8.  adopté

Prendre contact avec les clowns activistes pour l’action de jeudi 22/09/2016 dans le cadre du rassemblement pour action commune. adopté
Prochaine AG : -Mardi 4 octobre 13h adopté

Compte rendu de l’assemblée Générale du 13/09/2016

Ordre du jour :

  • Point information
  • Manifestation du 15/09/2016
  • Perspectives et bilan

Adoptée

 

Récapitulatif des votes :

L’assemblée Générale demande le départ des agents de sécurité, puis mandate le comité de mobilisation pour demander des
informations sur des mesures abusives observées dans la fac.

Barrage filtrant jeudi 15/09/2016 à partir de 8h.

Prochaine assemblée générale mardi à 12h.

Coordination avec l’Assemblée Générale populaire nuit debout :

Cortège commun au départ de la fac jeudi 15 à 9h30 puis débraillage de l’UM2.

Mandatement de représentant de l’assemblée générale pour la représenter au sein de l’assemblée générale populaire nuit debout.

 

 

 

 

APPEL DE LA COORDINATION NATIONALE ÉTUDIANTE 10/04/2016

Le 10 avril 2016,

Nous, étudiant∙e∙s mobilisé∙e∙s contre la loi travail, réuni∙e∙s en Coordination Nationale Étudiante (CNE), mandaté∙e∙s de 29 universités et établissements d’enseignement supérieur, réaffirmons notre détermination à poursuivre notre mobilisation jusqu’au retrait total et sans négociation du projet de loi travail. Avec ou sans amendements, celui-ci ne fera que précariser encore plus la jeunesse et les salarié∙e∙s.

Avec des centaines de milliers de manifestant∙e∙s, la journée de mobilisation interprofessionnelle du 9 avril fait état d’un mouvement qui continue de se construire. Dans la jeunesse, un “noyau dur” s’est structuré autour de comités de mobilisation nombreux et dynamiques. Nous l’affirmons : le mouvement ne s’est pas arrêté avec les vacances. De plus, nous n’acceptons pas que le calendrier universitaire puisse constituer un frein à la mobilisation. Nous exigeons le report intégral des examens ou l’établissement de modes de validation alternative pour les étudiant∙e∙s qui le souhaitent : nous nous mobiliserons si besoin pour faire respecter ces revendications.

L’État a usé de tout son arsenal répressif pour enrayer la mobilisation des étudiant∙e∙s et des lycéen∙ne∙s. CRS dans les universités, matraquages, gazages et autres interpellations, par centaines partout en France, et de nombreuses fermetures administratives d’établissement. En battant le pavé le 9 avril avec une colère grandissante contre le gouvernement, la jeunesse a apporté une réponse cinglante à la politique de l’exécutif. Nous condamnons fermement  l’ensemble de ces actes de répression justifiés par le gouvernement en faisant une distinction entre “bons” et “mauvais” manifestant∙e∙s. Nous refusons d’entrer dans ce jeu qui ne cherche qu’à diviser le mouvement.

Parallèlement au bâton, le gouvernement manie aussi la carotte en invitant pour la deuxième fois l’UNEF à Matignon afin de déboucher sur des accords à la marge et contenir la mobilisation. Nous réaffirmons notre volonté de faire tomber la loi travail, sans négociation ni amendement, et appelons l’ensemble des organisations se prononçant pour le retrait total à cesser le jeu des accords de salon. La CNE reste l’organe d’auto-organisation du mouvement étudiant, seule légitime à le représenter via ses porte-paroles élu∙e∙s et révocables.

Les vacances nous empêchent de nous adresser largement aux étudiant∙e∙s sur les établissements. Mais la mobilisation, elle, se poursuit. Nous profitons des vacances pour aller à la rencontre des travailleuses∙eurs. Nous appelons à la tenue d’assemblées générales interprofessionnelles dans toutes les villes mobilisées, afin que la convergence soit effective et construite par la base. Depuis le début du mouvement, les grandes directions syndicales de salarié∙e∙s n’ont pas joué suffisamment leur rôle, en n’organisant ni la grève, ni l’affrontement souhaité par les salarié∙e∙s et la jeunesse, ni la convergence entre secteurs. Elles doivent offrir des débouchés à la colère des travailleuses∙eurs bien avant l’horizon lointain du 28 avril en construisant la grève reconductible dès maintenant.

Avec les cheminot∙e∙s qui subissent une modification de leur décret socle, avec les hospitalier∙e∙s qui font face à l’austérité et l’ensemble du monde du travail qui subit la régression sociale, c’est le moment de lutter tou∙te∙s ensemble, main dans la main. Des phénomènes comme “Nuit Debout” cristallisent autour de la loi travail une colère bien plus large. Les places occupées sont devenues des lieux de débat ou l’on rêve d’une autre société. Il s’agit maintenant de se donner les moyens de passer du rêve à la réalité. Pour nous, “Nuit Debout” doit devenir un lieu de convergence et de construction de la grève, afin de toucher les lieux de production et mettre à mal l’Etat et les patrons.  La vague de grève générale qui déferle à l’heure actuelle à Mayotte et à la Réunion contre la loi travail et la politique coloniale de l’Etat français est un exemple à suivre. Toute victoire ici ou là-bas est une victoire pour nous tou∙te∙s.

C’est comme partie prenante de ce mouvement d’ensemble que nous, étudiant∙e∙s, restons debout jours et nuits. Nous appelons à une journée d’action en direction des cheminot∙e∙s le 12 avril et à une journée de grève et de manifestation le 14.

Nous affirmons notre solidarité avec l’ensemble des mouvements sociaux en cours: chômeuses∙eurs, zadistes, travailleuses∙eurs précaires de l’ESR et d’ailleurs, migrant∙e∙s, sans-papier∙e∙s et autres formes de résistance.

Ni chair à patron, ni chair à matraques ! Mobilisé∙e∙s jusqu’au retrait total !

COMPTE RENDU DE L’AG DU 06/04/2016

Ordre du jour :

  • Rapport de la CNE
  • Bilan de la mobilisation, retour des commissions
  • Perspectives : 9 avril (40 mars), convergence des luttes, etc…
  • Mandats prochaine CNE/CNL

Adoptée

Récapitulatif des votes :

Blocage inversé. Bloquer la sortie principale de la fac, en arguant sur les 2h supplémentaires quotidiennes, avec faux tribunal des prud’hommes, salle de receuillement, etc. Afin de sensibiliser les insouciants. Adoptée 2ab 14c 3Nppv

Principe de prendre le réflexe de signer les tracts de façon commune (étudiant.e.s , lycéen.e.s, syndicats, AG populaire, etc.) Adopté 6ab

Banderole lycéens-étudiants pour la manif de samedi Adoptée

Banderole convergence des luttes Adoptée

Point info après la manif de samedi 3ab 1nppv Adoptée

Diff/collage pour la Nuit Debout 2 nppv 4 ab Adoptée

Mise en place de commissions de travail pendant la Nuit Debout 3ab 1c Adoptée

Inviter les artistes de la Z.A.T. (festival ce week-end). De nombreux musiciens seraient prêts à rejoindre le mouvement. 2nppv 2abs Adopté

Differ un tract pour la Nuit Debout pendant la Z.A.T. 1nppv 7abs Adoptée

Partir en cortège de la Z.A.T. (Figuerolles) à la fin du festival pour rejoindre la place de la Comédie. 19c 10p 8nppv 13 ab Refusée

Vote des dates 12, 14 et 20 sur le principe ; l’AG mandate le com’mob pour contacter les autres secteurs mobilisés et choisir ce qu’il faut faire les 12 et 14. 3nppv 4ab Adoptée

Blocus de Paul Va le 13 => 31c 21p 7Abs Refusée

Invitation (aux luttes) : Amphi B = lieu de convergence des luttes, 2c 4npvv 2c 8 ab Adopté

Prochaine AG : mercredi 13 avril  Adoptée  à 14h Adoptée

Prochain com’mob jeudi 07 avril 9h30 Adoptée..

Boîte à idées sur la table infos + mandat a portée en AG => Adoptée

RÉCAPITULATIF DES MOTIONS:

L’AG de l’UPV réunie le 6 avril appelle les étudiants et les salariés avec leurs organisations syndicales (FO, CGT, FSU, Solidaires) à manifester de manière unitaire samedi 9 avril pour le retrait du projet de loi travail. Adopté

L’AG étudiante de Montpellier appelle à mener le combat contre l’ouverture des directions syndicales (notamment l’UNEF) à la négociation et au « dialogue social ». Les salariés, jeunes et/ou syndiqués se sont mobilisés pour le retrait immédiat et non négociable de la loi travail. Ne nous laissons pas croire qu’un gouvernement proposant une loi aussi libérale portera les avancées sociales demandées par la mobilisation. Syndiqués, étudiants et lycéens, travailleurs et chomeurs, précaires et retraités, solidarisons-nous pour le retrait non négociable et menons le combat contre les directions syndicales, qui de par leur position, tendent à protéger le gouvernement. Portons unilatéralement nos revendications. Adopté 3ab 1c

Manifestation sauvage du 5 Avril

Récit d’une manif’ sauvage humide :

Montpellier, 05 avril 2016 : appel de la Coordination Nationale Étudiante et des syndicats interprofessionnels à une journée nationale de grève et de manifestation contre la loi El Khomri, dans une logique de durcissement et d’extension de la mobilisation.

Taux moyen de pluviométrie dans la matinée : 2mm/heure. Autant dire un vrai temps de chien.

L’Assemblée Générale de l’université Paul-Valéry, répondant à cet appel, avait donné rendez-vous pour un départ en manifestation au départ du site à 10h30. Un petit groupe ne craignant pas les gouttes se forme devant le portail de Paul-Valéry, et décide, compte tenu des effectifs, de relancer la logique du défilé précédent : débrayer les établissements d’enseignement au cours de notre passage, afin de grossir les rangs. C’est l’occasion de mettre au clair quelques points avec les médias nationaux : en interrogeant la pertinence des images qu’ils pourraient produire aujourd’hui, nous rappelons qu’ils ne peuvent pas diffuser clairement le visage d’une personne si elle s’y oppose. Ils s’intéressent visiblement davantage à une équipe de clowns-patrons qui vient participer à la « fête du travail ».

La manifestation sauvage s’élance tranquillement en apprenant qu’un blocus est en cours au lycée Jules Guesde, depuis tôt le matin, et que la BAC est intervenue pour un contrôle d’identité.

Nous arrivons à l’UM (Université de Montpellier), site de la faculté des Sciences, et commençons à intervenir dans les amphithéâtres, appuyés stratégiquement par l’équipe de patrons-clowns surdéterminés à faire passer leur mot d’ordre : « vive les esclaves du capitalisme ! ». L’accueil en plein milieu des cours n’est pas digne de celui que l’élite intellectuelle devrait réserver à l’humour et à l’ironie : si quelques enseignants restent cordiaux et compréhensifs, certains n’acceptent pas l’intervention-information-débrayage (qui se fait donc à leur insu), tandis qu’un autre, scandalisé, avorte son cours en concluant « la suite sera en ligne et considérée comme sue » et sort de l’amphi, colérique, sous le regard interrogatif de ses étudiants. Un petit nombre de motivés viennent se rallier au cortège, dont un groupe d’irréductibles, en lutte depuis plusieurs années contre SANOFI.

La suite semble logique : nous devons aller au lycée Jules Guesde pour exprimer et affirmer les liens qui doivent se faire dans le cadre de la mobilisation locale. Nous déambulons quelques centaines de mètres et décidons, pour nous presser, de nous y rendre en prenant les transports collectifs. Sans en débattre, un consensus se fait évident : ceux-ci seront gratuits. En les attendant, un petit groupe de militants de la CGT (interpro), qui a du se résoudre (à cause des conditions météorologiques) à reporter leur pique-nique devant la préfecture, vient nous prêter main forte.

Nous descendons des transports et ne sommes pas tellement surpris lorsque nous voyons la BAC déjà sur place, à attendre de pouvoir suivre le cortège en se racontant certainement des détails croustillants sur la couleur de nos écharpes et de nos chaussettes. La pluie est moins prévisible.

Nous arrivons au lycée Jules Guesde toutes banderoles dehors, en chantant-criant des slogans d’encouragement, et d’autres qui dépassent le cadre de la loi travail : « De l’argent, il y en a, dans les caisses du patronat ». Mais nous arrivons un peu tard : il ne reste devant l’établissement qu’une partie des lycéens mobilisés pour leur blocus, cependant une sorte d’encouragement réciproque se fait au grès de quelques sourires, explications, informations, conseils, et utilisation solidaire des parapluies. Décidant collectivement que la dynamique lancée vaut le coup d’être menée à son terme, nous invitons les lycéens à rejoindre le cortège non domestiqué, dans le but d’aller montrer notre présence et notre détermination à d’autre établissements d’enseignement secondaire. Pour ce faire à nouveau : opération transports gratuits.

Nous sortons à l’arrêt de tramway Saint-Denis, et empruntons l’avenue George Clemenceau, en déambulant anarchiquement au milieu de la circulation. C’est l’occasion de sortir des tracts et de les diffuser. Devant le lycée Clemenceau, alors que nous déployons la banderole « Montpellier lève-toi », nous exhortons les lycéens à se joindre à nous par la petite grille d’entrée piétons, tandis qu’un groupe bien informé accède dans l’enceinte du bâtiment par l’accès véhicules. Les lycéens – on ne peur pas en dire autant du personnel – nous renvoient un sentiment chaleureux et enthousiaste, même si leur capacité de mobilisation spontanée est un peu entravée par les pressions scolaires qui les entourent. Quelques personnes viennent derechef rejoindre le cortège.

Nous prenons alors la route en sens inverse dans l’idée de rejoindre l’assemblée générale des intermittents de Montpellier vers la Comédie, après être passés au préalable au lycée Joffre, pour leur montrer une fois de plus notre volonté de créer des soutiens réciproques. Rebelote pour une traversée au milieu des voitures, pendant laquelle les agents de la BAC nous suivent de très près. Nous arrivons ensuite sur les bords du centre historique, où le nombre recrudescent de piétons a pour effet de souder le groupe et de raviver les passions vocales. L’entrée dans la rue des Étuves, en direction de la place de la Comédie, est l’occasion de prouver encore une fois le potentiel et la puissance sonore d’individus faisant corps, ce qui ne manque pas d’attirer l’attention et l’étonnement des badauds.

En passant sur la Comédie, nous apprenons que l’assemblée générale du CIP-LR (Coordination des Intermittents et Précaires du Languedoc Roussillon) se tient dans la salle Molière, et décidons donc directement de terminer notre parcours par le lycée Joffre. Un petit footing de cent mètres s’improvise, afin d’essayer de prendre de court l’éventuelle « grille fermée » qui nous y attendrait.

En arrivant à Joffre, nous commençons à discuter avec le personnel de la loge, très vite rejoins par la junte administrative. Profitant de l’ouverture du portail des véhicules, un groupe se fraye un accès à l’intérieur des grilles. Un échange verbal s’ensuit, et très rapidement une personne de l’administration, pleine de zèle et de fougue, tente de fermer le portail manuellement, ce qui ne manque pas de heurter les individus sur son passage, qui parviennent en toute réactivité à ne pas se retrouver blessés et enfermés par le métal roulant, et à maintenir l’ouverture. Nous tentons alors de reporter l’échange dans le domaine verbal, et non physique.

Il est décidé ensuite – il pleut depuis le début – de rejoindre l’abri du kiosque sur l’esplanade afin d’y organiser une assemblée générale qui permettra de faire le point sur cette matinée.

La plupart des lycéens présents (Guesde, Joffre, Clémenceau) assistent à leur première AG, qui se centre essentiellement sur un point information-perspectives : prise de tour de parole des lycéens, étudiants, SANOFI… Quelques conseils sont échangés sur les stratégies de blocages. Nous décidons également d’envoyer deux « délégués » à l’assemblée générale de la CIP-LR, salle Molière, dont les liens avec la mobilisation étudiante vont grandissants. L”intervention des étudiants de Paul-Valéry y est très bien reçue : récapitulation des actions et formes de mobilisation, informations sur les dates ultérieures, constat de conditions de vies déplorables qui ne se cantonnent pas qu’à un secteur d’activité, nécessité urgente d’organiser la solidarisation des luttes contre le monde capitaliste et libéral qui pense nos vies comme des outils de production. Les deux étudiant(e)s repartent sous les applaudissement, avec la certitude que les liens sont faits : la CIP-LR confirme sa présence à l’AG du lendemain sur le site de l’UM3 (notamment pour conjuguer les forces en vue de la préparation de la prochaine “Nuit Debout”), et un projet de média indépendant prend forme entre les deux parties.

 

Que peut-on retenir de cette journée ?

L’évidence : les militants petit-bourgeois de Montpellier n’aiment pas la pluie. Cependant, malgré que cette journée ait été peut suivie, il en ressort une image de détermination, au regard de la motivation qui a animé le défilé sauvage. Si le but de celui-ci était de renforcer les liens entre les différents secteurs et individus en lutte, il faut dire que l’issue est positive.

Nous pouvons également déplorer l’attitude liberticide des personnels administratifs des établissement d’enseignement, qui, dans la logique gouvernementale d’étouffement de la contestation, s’opposent fermement et souvent physiquement (outrepassant alors les prérogatives de leur activité professionnelle) au droit de se réunir et de manifester. Nous souhaitons dans cet axe vérifier une information : l’envoi par les services de scolarité du lycée Joffre d’une lettre de pression aux parents d’élèves concernant la mobilisation de leurs enfants.

Bien que nous pouvons regretter le manque de temps qui nous aurait permis de discuter davantage et librement avec les personnes qui ont donné de leur énergie aujourd’hui, l’Assemblée Générale au kiosque a été la tentative réussie d’une sensibilisation à l’organisation d’un débat collectif qui s’inscrit dans la logique d’une auto-organisation des luttes.

Malgré la répression qui s’abat durement partout en France, et sous l’effet des gesticulades des pouvoirs publics qui, tout sourire, proposent d’engager un dialogue avec les représentants des syndicats étudiants libéraux, cette journée montre notre détermination à amplifier le mouvement au niveau local et national en passant par l’ancrage de solidarités de luttes intersectorielles.

Article n° 35 de la constitution du 24 juin 1793 :

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Un quatuor de la lutte.

 

COMPTE RENDU DE L’AG DU 29/03/2016

Ordre du Jour 

1. Point Info

2. Commissions

3. Manifestation du 31

4. Election des mandataires : coordination nationale

(Adopté)


 

RÉCAPITULATIF DES VOTES :

Proposition relative au 31 mars

Proposition : Vote en contradictoire (1 NPPV, 1 Abstention)

1. Cortège débrayant = Passage par les Facs, Lycées ADOPTE

a. puis convergent ADOPTE

b. puis autonome REFUSE

2. Cortège pas débrayant = 10h Antigone REFUSE

Proposition : Tract de manifestation avec RDV clé de la manifestation. (25 Abst. 8 Pour, 16 contre) REJETÉE

Motion : L’AG des étudiants réunie le 29 mars 2016 appelle les personnels et enseignants et leurs organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires, FO) à appeler et faire grève le jeudi 31 mars pour le retrait du projet de Loi Travail. Nous invitons leurs représentants à notre prochaine AG pour qu’ils présentent leurs positions. (7 NPPV, 5 Abst.) ADOPTÉE

Proposition : 1. AG post­manifestation (2 Abs.) ADOPTEE

a. le vendredi 1 avril. (3 Abs.) REJETÉE

b. après la manifestation 1 Nppv. 5 Abs.

c. avec celle de ville. 9 Pour, REJETEE

d. seulement étudiante ADOPTEE

Proposition : Demande à la Présidence pour la Banalisation des cours pour le 31 mars / Pas d’examens et pas de prise sur salaire pour les employés mobilisés. 2 Abs. ADOPTEE.


 

Proposition relative au 5 avril

Proposition : Manifestation avec débrayage complet. (4 NPPV, 4 Abs.) ADOPTEE

Proposition : Blocages économiques (bâtiments économiques ou administratifs. Ex : Polygone). 4 NPPV, 7 Abs. ADOPTEE

Proposition : Déposer notre horaire et lieu de RDV à l’intersyndicale et à l’AG de ville. 3 NPPV, 2 Abs. ADOPTEE


 

Proposition relative à la coordination nationale du 2 et 3 avril

Proposition : L’AG mandate le com’mob pour choisir les mandataire allant en coordination nationale. 3Nppv 2 contre ADOPTEE


 

Autre proposition

Motion : l’AG prend position contre la construction de la gare de La Meugère. 5Nppv 4Abs. ADOPTEE

Proposition : Action Péage gratuit organisée par le com’mob, avec l’AG de Ville, qui choisirait les modalités. 2Nppv, ADOPTEE

Proposition : Com’mob sur le Parvis, afin de le rendre visible. 2 Nppv, 3 Abs, 1 contre, ADOPTEE Com’mob 15h

COMPTE RENDU DE L’AG DU 23/03/2016

Ordre du jour :

1- point info, précisions loi travail

2- retour des commissions

3- perspectives : journée 24, 31, actions

Adopté.

RÉCAPITULATIF DES VOTES :

Général :

-proposition : coller dans les zones d’affichages non autorisées, sans détériorations : cad affiches seulement

4 abstentions, adopté

-proposition : mandater le comité de mob pour aller faire des interventions dans les entreprises

10 abstentions, adopté

– proposition :mandater le comité de mob pour diff sur les autre campus

Déjà adopté

– proposition : mardi prochain : AG mardi 29 mars 11h amphi B

3 abstentions, 3 contre, adopté

-proposition : mandater le com’mob pour organiser un péage gratuit en coordination avec les différentes AG de lutte sur mtp (ville, anti état guerre, anti état d’urgence) entre le 24 et le 31.

4contre, adopté

-proposition : faire de l’amphi B un lieu de ralliement ACTIF, (diff de films, ateliers, ect) (vote ?)

adopté

– proposition : mandaté le comité de mob pour créer des slogans réfléchis et qui portent les revendications sans être insultants envers la personne elle-même : pas de slogans sexistes ou homophobes. L’animation collective de la manif ne lance pas de slogans reposant sur insultes et homophobie.

2nppv, 2abstention,adopté

-proposition : compte rendu public et régulier de la vie et de l’acte de l’occupation de l’amphi (B) sur le site de la mob. (peut être contacter des médias plus élargis que les sites inter lutte étudiante)

1NPPV adopté

 

Proposition : création d’un tract en direction des professeurs.

Adopté, 4 contre

24 mars :

-proposition : partir en manif du medef si assez nombreux/trajet manif demain : à définir sur place

Adopté : partir en manif en fonction des forces en présence.

 

-proposition com médias aille demander un report des examens jeudi et banalisation des journées (dépénalisation des journées).

2 abstentions, adoptée

Proposition : prévenir la tam de l’opé tram gratuit :

refusée

25 mars :

-proposition : rassemblement vendredi 11h devant le bâtiment des  Guillems pour revendiquer le remboursements des frais d’inscription des 42 demandes d’étudiants précaires refusées.

5 npv, 1 contre, adopté.

31 mars:

 point info sur la fac. Invitation participation aux travailleurs à 11h départ en manif à 12h30 rdv organisations syndicales en centre ville à 14h pour poursuivre la manif : reporté prochaine AG.

Proposition : on rentre pas chez nous : mandater le commob pour définir l’occupation d’un endroit le 31. Kiosque bouffe musique, balletti medoc, battouk battante, le cri du cœur (chorale militante), schone connerie, arts du cirque, ect…

2 contre adopté.

Appel de la coordination nationale étudiante

Nous, mandaté-e-s des assemblées générales de plus de soixante établissements d’enseignement supérieur, réuni-e-s en coordination nationale le 19 mars, poursuivront jusqu’au bout le combat pour le retrait pur et simple de la Loi Travail. Loin d’être une attaque isolée, la Loi Travail fait suite à une longue série de contre réformes mises en place par les gouvernements successifs, qui n’ont eu de cesse de détruire un par un nos acquis sociaux, de développer la précarité, de s’attaquer aux services publics et de dévaloriser nos diplômes.

 

La Loi Travail est une attaque d’une ampleur considérable, car elle remet en cause tous les droits sociaux des salarié-e-s (35h, protection garantie par le droit du travail, CDI…). Nous ne sommes pas de la chair à patrons ! La baisse de la rémunération des heures supplémentaires, la simplification des licenciements, des barèmes ridicules d’indemnisation en cas de licenciement abusif, le basculement vers la prédominance des accords d’entreprise (inversion de la hiérarchie des normes), et toutes les autres mesures de la loi sont inacceptables et nous ramènent des dizaines d’années en arrière !

 

D’aucuns nous disent qu’en tant qu’étudiant-e-s, nous ne connaissons rien au travail, mais pourtant plus d’un-e étudiant-e sur deux est déjà salarié-e. Nous savons ce qu’est la réalité du monde du travail et la précarité. Nous, étudiant-e-s et salarié-e-s valons mieux que ça !

 

De plus, ce projet de loi précarise encore plus les femmes, les personnes racisées ou LGBTIQ, qui subissent déjà les temps partiels, les heures supplémentaires, un travail dévalorisant. Le mécanisme de négociation des droits au sein de chaque entreprise annulera des lois censées « défendre » l’égalité des droits.

 

La mobilisation a commencé très fort, avec plus de 500 000 personnes dans la rue le mercredi 9 mars. Elle a obligé le gouvernement à reculer sur la question des apprenti-e-s, tout en maintenant le contenu profond de la loi. C’est pourquoi nous exigeons toujours le retrait sans négociation ni amendement de la Loi Travail. Si certaines organisations (CFDT, Fage…) négocient des changements à la marge (dont la garantie jeune, une mesure inadmissible qui revient à du travail offert aux entreprises), ce n’est pas en notre nom !

 

Le 17 mars, nous sommes à nouveau descendu-e-s dans rue, beaucoup plus nombreux (plus de 150 000) dans des cortèges dynamiques résultants de la convergence construite entre étudiant-e-s et lycéen-ne-s, qu’il faut renforcer. Nous avons ainsi montré que nous ne sommes pas dupes des manœuvres du gouvernement et que ce n’est pas avec des modifications à la marge du projet de loi qu’on nous arrêtera.

 

Le gouvernement semble quant à lui avoir compris le message, intensifiant la répression avec des fermetures d’universités pour empêcher les étudiant-e-s de se réunir et de s’organiser. C’est une remise en cause intolérable de nos droits de grève et de réunion. Dans certaines universités, ces fermetures administratives ont été accompagnées de graves violences policières, avec le déploiement de CRS à l’intérieur même de nos campus, appelés par les président-e-s d’universités. Cela a été notamment le cas à Tolbiac (Paris 1), Strasbourg, Lyon… Nous condamnons cette répression et exigeons la libération immédiate et l’arrêt des poursuites contre tou-te-s nos camarades interpellé-e-s.

 

Pourtant, le gouvernement est loin de nous faire plier. Notre mouvement a démarré puissamment sur des dizaines d’universités, mais la colère qui s’est exprimée est encore loin de s’être entièrement traduite dans les assemblées générales et dans la rue. C’est pourquoi la principale tâche du mouvement dans les jours qui viennent est celle de la massification par un travail d’explication sur les conséquences de la Loi Travail pour les jeunes et la structuration de la mobilisation dans chaque filière et département de nos universités. Pour cela, il est indispensable d’arrêter le fonctionnement normal des activités dans nos établissements, en construisant la grève à côté des enseignant-e-s et des personnel-le-s et en la généralisant sur tous les campus. La grève est notre meilleure arme puisqu’elle permet à tou-te-s les étudiant-e-s de se libérer du temps pour s’adresser aux autres étudiant-e-s mais aussi aux lycéen-e-s et aux salarié-e-s.  Nous appelons les assemblées générales à mener un travail de convergence avec les salarié-e-s qui les entourent.

Il est nécessaire de construire un mouvement de grève reconductible illimitée dans la jeunesse et dans le monde du travail afin de faire reculer le gouvernement. Nous appelons donc l’ensemble des jeunes et des salarié-e-s, ainsi que leurs organisations, à rejoindre ces journées de grèves et à poser des préavis reconductibles.

 

 

Nous exigeons :

 

– le retrait immédiat, total, définitif et sans négociation de la Loi Travail

– la réduction et le partage du temps de travail : semaine de 32h

– la levée immédiate et définitive de l’état d’urgence ainsi que le retrait de la constitutionnalisation de cet état d’urgence et de la mesure de déchéance de nationalité

– la fin de la répression et la relaxe de nos camarades inculpé-e-s (mobilisé-e-s contre la loi travail, syndicalistes de goodyear, et tou-te-s les autres)

– la dispense d’assiduité des cours pendant les journées de mobilisation et pendant les assemblées générales

 

Nous appelons tous les secteurs à s’unir afin de faire aboutir nos revendications. Nous appelons tou-te-s les salarié-e-s, chômeur-euses, retraité-e-s, étudiant-e-s, lycéen-ne-s dans la rue :

 

– le jeudi 24 mars à une journée de mobilisation nationale et à des manifestations,

 

– le jeudi 31 mars, au côté des organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires), à une journée de grèves et manifestations massives qui doit ouvrir un mouvement de grève reconductible et illimitée dans plusieurs secteurs de la société

 

– le mardi 5 avril pour une journée de mobilisation nationale

 

Nous appelons aussi le 22 mars à une journée d’actions coordonnées dans toutes les villes de France.

 

Seule la lutte paye ! Nous la mènerons jusqu’au retrait total de la Loi Travail !

 

 

 

Université Paris 8 Saint-Denis, le 19 Mars 2016

COMPTE RENDU DE L’AG DU 21/03/2016

Ordre du jour:
Point info :
– Infos loi travail
– Point mobilisation du 17 – répression
– CR coordination nationale du 19 mars
– CR commissions locales
Perspectives pour la mobilisation : dates, actions, com’mob

odj adopté

Journées d’action et de mobilisation actées + prochaine AG

22 mars : actions de sensibilisation / information / mobilisation sur le campus. Occupation de l’amphi B.

(info : en parallèle, une manifestation a lieu à 12h au départ de l’office du tourisme, appelée par la fonction publique)

Prochaine AG mercredi 23 à midi. Invitation des travailleurs pour construire la convergence, le collectif anti-sanofric peut nous y aider. Discussion des revendications à la suite des propositions faites à la coordination nationale + des travaux de la commission locale.

24 mars : piquets de grève sur le campus puis départ (10h30) pour le rassemblement devant le Medef, déposé par l’UD CGT. Suivi d’une manifestation si suffisamment de monde.

5 avril : l’AG appelle à la journée de mobilisation nationale adoptée en coordination inter-facs le week-end dernier

 

Motions adoptées

Motion d’appel à la grève du 31 mars :

« L’AG des étudiants réunie le 21 mars mandate le comité de mobilisation pour préparer la grève totale de l’UPV le 31 mars, dans l’unité avec les syndicats se prononçant pour le retrait de la loi travail (CGT, FO, FSU et Solidaires). L’AG appelle les étudiants à descendre dans la rue ce jour-là aux côtés des personnels. »

 

Motion adressée aux cheminots :

« L’AG des étudiants de Montpellier s’adresse aux cheminots, syndiqués ou non, pour les appeler à la solidarité concrète avec les étudiants mobilisés pour le retrait de la loi travail. Elle leur demande de les laisser voyager librement et gratuitement pour se rendre aux coordinations nationales, à commencer par celle de Rennes le week-end du 2-3 avril. »

 

Autres propositions adoptées

Envoi d’une délégation à l’intersyndicale de mardi (demain) soir à 18h à Saint Jean de Védas, où interviendront Gérard Filoche (ancien inspecteur du travail) et Richard Abauzit, co-auteurs d’un livre sur les attaques contre le droit du travail.

Envoi de mandatés à l’AG de ville

Mise en place d’actions de péage gratuit

Organisation d’un concert

Elaboration d’un symbole/insigne commun qui symbolise notre mouvement localement

Transformation de la page FB en groupe plutôt qu’en communauté pour que tout le monde puisse y poster.

 

Propositions ajournées

Assumer le principe de blocage des transports en l’annonçant dans nos tracts

 

Propositions refusées

Construire la convergence avec les policiers, aller les voir avant les manifestations

Organiser une assemblée inter-luttes sur Montpellier (enfants de la colline, AG contre l’état d’urgence, BDS, Sanofi, ag etudiante et lycéenne etc) la semaine prochaine.

Demander aux commissions de faire des CR écrits plutôt qu’oraux pour gagner du temps en AG.

Motion adopté dans l’AG du 15/03/2016

L’Assemblée Générale des étudiants de Montpellier, se prononce pour le retrait immédiat et non négociable de l’avant projet de loi el komri. Elle exhorte les directions de l’UNEF et des principales organisations de jeunesse à aider à mettre en place la coordination nationale des délégués élus par les assemblées générales étudiantes afin d’organiser nationalement le combat pour le retrait de la loi El Khomri, en particulier à travers l’organisation de la grève générale des universités.

L’Assemblée Générale des étudiants de Montpellier, rappelle aux organisation de jeunesse qu’il est de leur devoir de s’aligner et de respecter les revendications des étudiants qu’ils représentent, c’est à dire comme il apparaît dans les différentes assemblés générales en France Le Retrait immédiat et non négociable de la loi travail.