Appel de la coordination nationale étudiante

Nous, mandaté-e-s des assemblées générales de plus de soixante établissements d’enseignement supérieur, réuni-e-s en coordination nationale le 19 mars, poursuivront jusqu’au bout le combat pour le retrait pur et simple de la Loi Travail. Loin d’être une attaque isolée, la Loi Travail fait suite à une longue série de contre réformes mises en place par les gouvernements successifs, qui n’ont eu de cesse de détruire un par un nos acquis sociaux, de développer la précarité, de s’attaquer aux services publics et de dévaloriser nos diplômes.

 

La Loi Travail est une attaque d’une ampleur considérable, car elle remet en cause tous les droits sociaux des salarié-e-s (35h, protection garantie par le droit du travail, CDI…). Nous ne sommes pas de la chair à patrons ! La baisse de la rémunération des heures supplémentaires, la simplification des licenciements, des barèmes ridicules d’indemnisation en cas de licenciement abusif, le basculement vers la prédominance des accords d’entreprise (inversion de la hiérarchie des normes), et toutes les autres mesures de la loi sont inacceptables et nous ramènent des dizaines d’années en arrière !

 

D’aucuns nous disent qu’en tant qu’étudiant-e-s, nous ne connaissons rien au travail, mais pourtant plus d’un-e étudiant-e sur deux est déjà salarié-e. Nous savons ce qu’est la réalité du monde du travail et la précarité. Nous, étudiant-e-s et salarié-e-s valons mieux que ça !

 

De plus, ce projet de loi précarise encore plus les femmes, les personnes racisées ou LGBTIQ, qui subissent déjà les temps partiels, les heures supplémentaires, un travail dévalorisant. Le mécanisme de négociation des droits au sein de chaque entreprise annulera des lois censées « défendre » l’égalité des droits.

 

La mobilisation a commencé très fort, avec plus de 500 000 personnes dans la rue le mercredi 9 mars. Elle a obligé le gouvernement à reculer sur la question des apprenti-e-s, tout en maintenant le contenu profond de la loi. C’est pourquoi nous exigeons toujours le retrait sans négociation ni amendement de la Loi Travail. Si certaines organisations (CFDT, Fage…) négocient des changements à la marge (dont la garantie jeune, une mesure inadmissible qui revient à du travail offert aux entreprises), ce n’est pas en notre nom !

 

Le 17 mars, nous sommes à nouveau descendu-e-s dans rue, beaucoup plus nombreux (plus de 150 000) dans des cortèges dynamiques résultants de la convergence construite entre étudiant-e-s et lycéen-ne-s, qu’il faut renforcer. Nous avons ainsi montré que nous ne sommes pas dupes des manœuvres du gouvernement et que ce n’est pas avec des modifications à la marge du projet de loi qu’on nous arrêtera.

 

Le gouvernement semble quant à lui avoir compris le message, intensifiant la répression avec des fermetures d’universités pour empêcher les étudiant-e-s de se réunir et de s’organiser. C’est une remise en cause intolérable de nos droits de grève et de réunion. Dans certaines universités, ces fermetures administratives ont été accompagnées de graves violences policières, avec le déploiement de CRS à l’intérieur même de nos campus, appelés par les président-e-s d’universités. Cela a été notamment le cas à Tolbiac (Paris 1), Strasbourg, Lyon… Nous condamnons cette répression et exigeons la libération immédiate et l’arrêt des poursuites contre tou-te-s nos camarades interpellé-e-s.

 

Pourtant, le gouvernement est loin de nous faire plier. Notre mouvement a démarré puissamment sur des dizaines d’universités, mais la colère qui s’est exprimée est encore loin de s’être entièrement traduite dans les assemblées générales et dans la rue. C’est pourquoi la principale tâche du mouvement dans les jours qui viennent est celle de la massification par un travail d’explication sur les conséquences de la Loi Travail pour les jeunes et la structuration de la mobilisation dans chaque filière et département de nos universités. Pour cela, il est indispensable d’arrêter le fonctionnement normal des activités dans nos établissements, en construisant la grève à côté des enseignant-e-s et des personnel-le-s et en la généralisant sur tous les campus. La grève est notre meilleure arme puisqu’elle permet à tou-te-s les étudiant-e-s de se libérer du temps pour s’adresser aux autres étudiant-e-s mais aussi aux lycéen-e-s et aux salarié-e-s.  Nous appelons les assemblées générales à mener un travail de convergence avec les salarié-e-s qui les entourent.

Il est nécessaire de construire un mouvement de grève reconductible illimitée dans la jeunesse et dans le monde du travail afin de faire reculer le gouvernement. Nous appelons donc l’ensemble des jeunes et des salarié-e-s, ainsi que leurs organisations, à rejoindre ces journées de grèves et à poser des préavis reconductibles.

 

 

Nous exigeons :

 

– le retrait immédiat, total, définitif et sans négociation de la Loi Travail

– la réduction et le partage du temps de travail : semaine de 32h

– la levée immédiate et définitive de l’état d’urgence ainsi que le retrait de la constitutionnalisation de cet état d’urgence et de la mesure de déchéance de nationalité

– la fin de la répression et la relaxe de nos camarades inculpé-e-s (mobilisé-e-s contre la loi travail, syndicalistes de goodyear, et tou-te-s les autres)

– la dispense d’assiduité des cours pendant les journées de mobilisation et pendant les assemblées générales

 

Nous appelons tous les secteurs à s’unir afin de faire aboutir nos revendications. Nous appelons tou-te-s les salarié-e-s, chômeur-euses, retraité-e-s, étudiant-e-s, lycéen-ne-s dans la rue :

 

– le jeudi 24 mars à une journée de mobilisation nationale et à des manifestations,

 

– le jeudi 31 mars, au côté des organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires), à une journée de grèves et manifestations massives qui doit ouvrir un mouvement de grève reconductible et illimitée dans plusieurs secteurs de la société

 

– le mardi 5 avril pour une journée de mobilisation nationale

 

Nous appelons aussi le 22 mars à une journée d’actions coordonnées dans toutes les villes de France.

 

Seule la lutte paye ! Nous la mènerons jusqu’au retrait total de la Loi Travail !

 

 

 

Université Paris 8 Saint-Denis, le 19 Mars 2016

COMPTE RENDU DE L’AG DU 21/03/2016

Ordre du jour:
Point info :
– Infos loi travail
– Point mobilisation du 17 – répression
– CR coordination nationale du 19 mars
– CR commissions locales
Perspectives pour la mobilisation : dates, actions, com’mob

odj adopté

Journées d’action et de mobilisation actées + prochaine AG

22 mars : actions de sensibilisation / information / mobilisation sur le campus. Occupation de l’amphi B.

(info : en parallèle, une manifestation a lieu à 12h au départ de l’office du tourisme, appelée par la fonction publique)

Prochaine AG mercredi 23 à midi. Invitation des travailleurs pour construire la convergence, le collectif anti-sanofric peut nous y aider. Discussion des revendications à la suite des propositions faites à la coordination nationale + des travaux de la commission locale.

24 mars : piquets de grève sur le campus puis départ (10h30) pour le rassemblement devant le Medef, déposé par l’UD CGT. Suivi d’une manifestation si suffisamment de monde.

5 avril : l’AG appelle à la journée de mobilisation nationale adoptée en coordination inter-facs le week-end dernier

 

Motions adoptées

Motion d’appel à la grève du 31 mars :

« L’AG des étudiants réunie le 21 mars mandate le comité de mobilisation pour préparer la grève totale de l’UPV le 31 mars, dans l’unité avec les syndicats se prononçant pour le retrait de la loi travail (CGT, FO, FSU et Solidaires). L’AG appelle les étudiants à descendre dans la rue ce jour-là aux côtés des personnels. »

 

Motion adressée aux cheminots :

« L’AG des étudiants de Montpellier s’adresse aux cheminots, syndiqués ou non, pour les appeler à la solidarité concrète avec les étudiants mobilisés pour le retrait de la loi travail. Elle leur demande de les laisser voyager librement et gratuitement pour se rendre aux coordinations nationales, à commencer par celle de Rennes le week-end du 2-3 avril. »

 

Autres propositions adoptées

Envoi d’une délégation à l’intersyndicale de mardi (demain) soir à 18h à Saint Jean de Védas, où interviendront Gérard Filoche (ancien inspecteur du travail) et Richard Abauzit, co-auteurs d’un livre sur les attaques contre le droit du travail.

Envoi de mandatés à l’AG de ville

Mise en place d’actions de péage gratuit

Organisation d’un concert

Elaboration d’un symbole/insigne commun qui symbolise notre mouvement localement

Transformation de la page FB en groupe plutôt qu’en communauté pour que tout le monde puisse y poster.

 

Propositions ajournées

Assumer le principe de blocage des transports en l’annonçant dans nos tracts

 

Propositions refusées

Construire la convergence avec les policiers, aller les voir avant les manifestations

Organiser une assemblée inter-luttes sur Montpellier (enfants de la colline, AG contre l’état d’urgence, BDS, Sanofi, ag etudiante et lycéenne etc) la semaine prochaine.

Demander aux commissions de faire des CR écrits plutôt qu’oraux pour gagner du temps en AG.

Motion adopté dans l’AG du 15/03/2016

L’Assemblée Générale des étudiants de Montpellier, se prononce pour le retrait immédiat et non négociable de l’avant projet de loi el komri. Elle exhorte les directions de l’UNEF et des principales organisations de jeunesse à aider à mettre en place la coordination nationale des délégués élus par les assemblées générales étudiantes afin d’organiser nationalement le combat pour le retrait de la loi El Khomri, en particulier à travers l’organisation de la grève générale des universités.

L’Assemblée Générale des étudiants de Montpellier, rappelle aux organisation de jeunesse qu’il est de leur devoir de s’aligner et de respecter les revendications des étudiants qu’ils représentent, c’est à dire comme il apparaît dans les différentes assemblés générales en France Le Retrait immédiat et non négociable de la loi travail.

Compte rendu de l’AG du 15/03/2016

Ordre du jour :

  • Point info
  • Revendications
  • Perspectives

Odj Adopté

Propositions :

Proposition d’élection des représentants de la coordination nationale au sein du comité de mobilisation  accepté

Proposition d’une motion : forcer l’UNEF à se plier au mouvement et le reste des organisations de jeunesses et qu’elles nous aident à organiser la coordination de mouvement : mise à disposition de leurs moyens organisationnels. accepté

Proposition d’élargissement de la revendication de la Loi Travail   : accepté

Proposition de rallier les syndicats de travailleurs accepté

Appel à la mobilisation le 24 adopté

Appel à la mobilisation adopé

Appel à la mobilisation le 17

Départ 11h Paul Va et rejoindre la pref à 13h, le 17. adopté

Proposion facebook twitter adopté

Proposition de création d’une commission qui se met en lien avec les travailleurs en lutte et pas seulement les syndicats. adopté

Proposition d’une commission de réflexion pour l’élargissement de la revendication avec proposition à la prochaine AG adopté

Proposition d’une commission pour le service d’ordre  adopté

Proposition de l’AG le 21 à 10h adopté

Prochaine réunion du comité de mobilisation demain à midi sur le parvis des amphis ABC + journée de création de tracts et de banderoles + aller soutenir les lycées déjà en grève adopté

Proposition de faire cette réunion dès cet après midi adopté

Proposition de remise au vote de l’élection des délégués à la coordination nationale devant l’AG. refusé

Proposition aide JOFFRE jeudi le matin tôt (avant 8h) adopté

Proposition de déléguer 2 personnes du comité de mob pour aller dans le parc en face de Clémenceau et Joffre pour un point info sur la création d’AG adopté

Etat des lieux de la mobilisation en France

REGION PARISIENNE

Paris 1 : 700 en AG le 9, reprise de l’appel de Toulouse, comité de mobilisation jeudi 10, prochaine AG mardi 15, appel au 17, appel à une coordination région parisienne le 17 et coordination nationale le 19, délégation en direction de cheminot

Paris 6 : 170 personnes en AG (2/3 étudiant, 1/3 personnel) le 9, 5 bibliothèques sur 6 fermées, caisse de grève pour les salariés, reprise de l’appel de Paris 8, comité de mobilisation, prochaine AG le 16, appel au 17

Paris 7 : 150 en AG le 9, prochaine AG le 17, comité de mobilisation

Paris 8 : deuxième AG à 700 personnes le 10 mars, reprise de l’appel à une coordination ile de france (mais le 16, pour préparer la manif du 17) et à une coordination nationale le 19 (proposition que ce soit à Paris 8), avec mandatés, l’UFR de Science po et de Philo sont en grève, et plusieurs départements ont des AG prévus dans les prochains jours pour discuter de la grève, comité de mobilisation et commission spécifiques se structurent, prochaine AG le 14

EHESS : 60 en AG (bon chiffre pour l’EHESS) le 9, reprise de l’appel de Toulouse, prochaine AG mardi 15, manif le 12, coordination région parisienne le 17

ENS : 70 en AG, appel au 17

Paris 10 – Nanterre : “blocage” le 9 au matin (appelé par une “AG” de mardi à 50 personnes), 250 en AG, 150 à la manif, reprise de l’appel de Toulouse, 100 personne au comité de mobilisation, prochaine AG le 15

Lycées : blocage de lycées le 9 au matin (rendus difficile par la pluie), manif à 1000 lycéens, AG interlycées le soir à 110 personnes qui a appelé à des blocages pour le 17

 

AILLEURS

Nantes : 800 en AG le 9, plus de 1000 dans le cortège étudiant dans la manif, comité de mobilisation, prochaine AG le 11

Tours : 400 à AG le 9, comité de mobilisation, prochaine AG le 17

Strasbourg : 2 AG le 9 séparées avec au total 300 personnes, prochaine AG le 15, appel au 17, comité de mobilisation, 5000 en manif avec 200 jeunes

Caen : AG à 250 le 9, comité de mobilisation, prochaine AG le 15, appel au 17

Besançon : AG à 150 (plus grosses depuis 2010) le 9, comité de mobilisation, prochaine AG mardi 15, appel au 17

Mans : AG à 50 sur la fac le 9, AG à 40 sur le lycée Bellevue Montes, prochaine AG IFSI et lycées mardi 15, prochaine AG fac mercredi 16

Bordeaux : le 9 : blocage de lycées, manif lycéenne à 200, manif interpro à 15000-20000, coordination interfacs prévue sur la ville

Rennes : le 9 : manif à 7000-10000 avec 400 étudiants et 50 lycéens, AG demain à Rennes 2 et IEP, AG demain sur Brequigny, le plus gros lycée de la ville

Aix en Provence : 2 lycées bloqués, AG après la manif à 200 personnes avec petit minorité étudiante

Toulouse : grosse AG, lancement de l’appel repris ailleurs, 20000 en manif avec cortège jeune de 4000 personnes, meeting de convergence des luttes vendredi 11, prochaine AG le 15, appel au 17

Lille : blocage de lycées, AG à 400 sur Lille 3, comité de mobilisation demain, prochaine AG le 16, grève le 17, manif interpro entre 10000 et 15000 personnes avec 3000 jeunes

Montpellier : AG entre 60 et 100 personnes le 10, reprise de l’appel de Toulouse, prochaine AG le 15, appel au 17

(non exhaustif)

Appel de l’AG de Paul Valéry – 10 mars 2016

Nous, étudiant-e-s de l’université Paul Valéry, réuni.e.s en Assemblée Générale le 10 mars, exigeons, comme l’ont déjà fait des centaines d’étudiant-e-s du Mirail, de Paris 8, de Grenoble, le retrait pur et simple du projet de loi sur le Travail et des mesures immédiates pour lutter contre la précarité.

 

Dire, comme le fait la Ministre Mme El-Khomri, que ce serait « absurde » que les jeunes se sentent concerné-e-s par cette loi qu’ils n’auraient pas « comprise », c’est prendre les jeunes pour des imbéciles. Nous avons bien compris le projet de loi, et c’est pourquoi nous le refusons. Nous refusons de travailler plus (jusqu’à 46 heures par semaine) pour gagner moins. Nous refusons de nous faire virer encore plus facilement pour grossir les chiffres du chômage qui nous touchent déjà particulièrement.

 

Ce refus, nous entendons l’exprimer dans la rue et par le nombre. A dix ans de la lutte contre le CPE, c’est bien le spectre d’une mobilisation massive de la jeunesse convergeant avec celle des travailleur.se.s qui hante le gouvernement. C’est ce qui explique le report de la présentation du projet de loi devant le conseil des ministres. Avant même que nous ne soyons descendu.e.s dans la rue, la peur a déjà commencé à changer de camp !

 

Nous comptons bien donner raison à cette peur, et nous ne nous laisserons pas tromper par les manœuvres du gouvernement. Loin d’attendre assis la présentation d’une nouvelle mouture du projet de loi, c’est le moment de se mobiliser massivement pour imposer son retrait pur et simple. En ce sens, le 9 mars a été une échéance très importante et n’est en même temps qu’un début.

Nous sommes conscient-e-s que pour faire reculer définitivement le gouvernement, c’est un mouvement d’ensemble dans la durée qui sera nécessaire.

 

C’est pourquoi nous appelons à une prochaine AG le 15 mars à 10h (amphi A) et invitons l’ensemble des personnels universitaires de Paul Valéry à faire de même.

 

Nous nous joignons à l’appel à manifestation samedi 12 mars contre l’état d’urgence et pour le retrait de la loi travail (départ de Plan Cabanes à 14h).

 

Nous invitons l’ensemble des universités réunies en Assemblée Générale :

– à appeler à une nouvelle journée de mobilisation nationale le 17 mars prochain

– à travailler à la massification du mouvement par un travail d’explication patiente sur les conséquences de cette loi

– à ce que des initiatives soient prises pour faire le lien avec les travailleur-euse-s et les lycéen-e-s mobilisé-e-s, dans la perspective d’un tou-te-s ensemble

– à travailler dès maintenant à la coordination des universités en lutte après la manifestation du 17 mars

APPEL À AG

Appel à AG !

Ce MARDI 15 MARS À 10H00 à l’AMPHI A, se tiendra une assemblée générale sur le thème de la loi travail.

http://www.facebook.com/events/888122427972394/

Comité de mobilisation le 11/03/2016

http://www.facebook.com/events/855637114545512/

AGENDA DE LUTTE:

11 MARS

Comité de mobilisation 12h parvis des amphis ABC

12 MARS

Manifestation contre l’état d’urgence

15 MARS

AG 10h amphi A pour une mobilisation construite et décidée ensemble

17 MARS

Appel à la manifestation contre la loi travail

RÉCAPITULATIF AG DU MERCREDI 10 MARS

Proposition ordre du jour :
– Point info
– Point mobilisation à la fac
– Création de groupe de travail / organisation

Odj Adopté

Propositions :

  • Se joindre à l’appel du 12 mars contre l’état d’urgence à 14h Plan Cabane (ADOPTEE)
  • Participer au 17 mars (nouvelle journée d’action) (ADOPTEE)
  • Organiser une réunion d’information à l’UPV le 15 mars (ADOPTEE)
  • Faire des actions contre les pubs (AJOURNEE)
  • Comité pour bouger à Paul va et essayer de mobiliser notamment dans les lycées / Comité de mobilisation (ADOPTEE)
  • Etre force de propositions pour faire bouger les lignes avant de taper du poing sur la table si le gouvernement ne change pas de positions (REJETEE)
  • Vendredi après-midi au carnaval à Jean Monnet -> y aller pour informer les lycéens et les inviter à se mobiliser (ADOPTEE)
  • Elargir le comité de mobilisation aux personnels et aux enseignants (ADOPTEE)
  • Aller mobiliser à la fac de science (ADOPTEE)
  • Demander l’arrêt des mesures de la loi qui sont déjà illégalement misent en place (ADOPTEE)
  • Porter plus de revendications (32h, retraite à 55ans) pour anticiper. (ADOPTEE)
  • Faire les propositions suivantes : contre la facilitation du licenciement éco, contre l’augmentation du temps travail des apprentis mineurs, contre l’instauration de barème plafonnant les indemnités prud’homales, pour la liberté dans l’organisation des temps de travail, pour une loi de sécurisation des parcours, pour un droit universel à la formation (AJOURNEE)
  • Blocage avec point d’information (intelligent et re-dirigeable) de la fac le jeudi 17/03 si la fac refuse la banalisation des cours. (AJOURNEE)
  • Faire un parallèle avec le retrait de l’état d’urgence (ADOPTEE)
  • Ne surtout pas discuter avec le gouvernement / Retrait total sans aucune négociation (ADOPTEE)
  • Barrage filtrant avec point d’information (ADOPTEE)
  • Organisation de conférence-débat – ciné-débat (ADOPTEE)
  • Partir discuter avec les gens de leur expérience au travail et leur expliquer les changements si le projet passe (ADOPTEE)
  • Réunir tous les étudiants et lycéens pour bloquer les places de France (AJOURNEE)
  • Créer de l’éducation populaire et des lieux de débats politique (ADOPTEE)
  • Motion : l’AG des étudiants de l’UPV réunie le jeudi 10 mars se prononçant pour le retrait complet et non négociable de la loi El Khomri s’adresse aux OS de personnels et enseignants de l’université en leur proposant de les rejoindre dans la grève et la manifestation jeudi 17 mars sur la même revendication (ADOPTEE)
  • Demander une banalisation des cours à la présidence de l’UPV les jours d’AG et de manif (ADOPTEE)
  • Tenu d’un comité de mobilisation vendredi midi au parvis des amphis (ADOPTEE
  • Nouvelle AG le 15 à 10h amphi A (ADOPTEE)
  • Réunion d’information le 15 juste avant l’AG (ADOPTEE)

La loi travail

Précaires un jour, précaires toujours ?

A travers le projet de la Loi Travail, le gouvernement vient de déclencher une offensive sans précédent contre les jeunes et les salarié.e.s.  Nous, lycéen.ne.s, étudiant.e.s, jeunes chômeur.se.s, sommes déjà précaires pendant nos études et notre insertion professionnelle, il faudrait maintenant que nous acceptions d’être précaires à vie!

Le contenu de ce projet, directement inspiré des revendications du Médef, représente un véritable retour au siècle dernier pour le monde du travail avec une fois de plus les jeunes comme cibles favorites. Les accords seraient négociés au sein de l’entreprise et primeraient sur les accords de branche et le Code du Travail, exerçant un dangereux chantage pour les salarié.e.s. Ceux-ci auront pour conséquences d’imposer des augmentations de temps de travail et des baisses de salaire aux salarié.e.s. Ce que le gouvernement nous promet c’est :

  • Travailler plus pour gagner moins : avec cette réforme le patronat pourra nous imposer des semaines allant jusqu’à 46 heures et des heures supplémentaires moins rémunérées qu’auparavant. Les apprenti.e.s de moins de 18 ans pourront être contraint.e.s de travailler jusqu’à 10h par jour et 40h par semaine.
  • Se faire virer plus facilement : les licenciements seront possibles sans réels motifs économiques et même de façon abusive avec le plafonnement des indemnités prud’homales
  • Augmenter encore le chômage : du temps de travail supplémentaire pour celles et ceux qui ont un emploi, et moins d’offres d’emplois disponibles pour notre génération alors que 25% d’entre nous sommes au chômage voire 40 ou 50% dans les quartiers populaires ou en Outre-mer.

Avec cette réforme le gouvernement veut donc nous précariser à vie. La succession de réformes libérales renforce le bizutage social dont nous sommes victimes, nous obligeant à enchaîner les contrats précaires, les stages et les services civiques rémunérés à la moitié du Smic.

L’ensemble de ces mesures est inacceptable et nous appelons tou.te.s les jeunes de ce pays à se mobiliser pour exiger le retrait du projet de loi Travail et des mesures immédiates pour la dignité des jeunes et des salarié.e.s :

  • Pour les apprenti.e.s et les stagiaires : rémunération et droits à la hauteur du poste occupé. Pas de rémunération en dessous du Smic et mêmes droits que les autres salarié.e.s comprenant une protection sociale. Les années d’apprentissage doivent être prises en compte dans le calcul de la retraite. L’apprentissage ne doit être légal qu’à partir de 16 ans et doit déboucher sur un emploi stable.
  • La mise à disposition de budgets supplémentaires pour offrir à tous les jeunes une éducation avec une formation de qualité. Mettre en placeet une véritable protection sociale durant leurs études avec un revenu, ainsi que compter les années d’études dans le calcul de la retraite et de l’assurance chômage.
  • En finir avec la précarité : le CDI comme norme d’emploi, la répartition par la diminution du temps de travail sans baisse de salaire entre toutes et tous pour en finir avec le chômage et assurer une protection sociale suffisante à chacun, salarié.e.s comme personnes sans emploi.

Pour cela nous appelons tou.te.s les jeunes à se réunir, à débattre et à s’organiser dans les lycées, les universités, les quartiers et les entreprises.

Nous appelons à une journée d’actions et d’initiatives le mercredi 9 mars, à l’occasion du passage du projet de la loi travail en Conseil des ministres.

À L’image de la mobilisation contre le Contrat première embauche, où la jeunesse avait fait reculer gouvernement aux côté des salarié.e.s, nous appelons à poursuivre le mouvement, notamment lors des journées de mobilisation intersyndicales.

Bulletin des facs en lutte

Aix-Marseille : 65 personnes à une AG d’information le 3 mars, nouvelle AG le 7 à Aix et à Marseille.

Amiens : AGs le 9

Angers : AGs le 8 mars (site de lettres et de sciences)

Besançon : AG le 9 mars

Bordeaux : AGs sur les campus Victoire, Talence et Pessac de l’université de Bordeaux et à l’université Bordeaux-Montaigne le 8 mars à 1 2h30. Nouvelles AGs le 1 0 mars.

Boulogne-sur-Mer : AG le 3 mars, manif de convergence avec les salariés le 9 au matin.

Brest : AG de luttes le 7, AG étudiante le 9

Caen : AG le 9 mars.Clermont-Ferrand : AG le 8 marsCréteil : AG à 1 2h le 9 mars.

Dijon : AG le 8 mars

Dunkerque : manifestation étudiants et lycéens le 9 mars

EHESS : Ag le 9 mars.

ENS-Paris : AG à 1 0h30 le 9 mars. Journée des luttes contre la loi travail et l’état d’urgence le 1 1 mars.

Fémis (Paris) : AG le 8 mars.

Grenoble : AGs le 7 mars à la fac et à l’IEP.

IEP de Paris : AG le 8 mars.

Le Havre : AG le 4 mars

Lille : le 3 mars, 300 personnes en AG à Lille-3, 1 00 personnes en réunion publique à Lille-1 , 40 à Lille 2 et 50 à l’IEP. Le 8 mars, atelier-discussion à Lille-3 et AG à Lille-1 , AG le 9 mars à Lille-3 et Lille-2, et matinée d’action à l’IEP.

Limoges : AGs le 7 (site de droit et de lettres)

Lyon : 70 à l’AG le 3 mars sur le campus des quais. AG le 7 à l’IEP. AG le 8 barrages filtrants le matin du 9 à Lyon-2

Marne-la-Vallée : AG le 9 mars

Metz : AG le 9 mars.

Montpellier : heure d’information le 8 mars (campus Triolet) et le 10 à Paul-Valéry

Nancy : AG le 4 mars

Nanterre : AG le 9 mars.

Nantes : AG le 9 mars.

Nice : AG le 9 mars (site de lettres).

Orléans : AG le 7 mars

Paris-1 (Tolbiac) : AG le 9 mars

Paris-4 (Clignancourt) : AG le 9 mars

Paris-5 : AG le 7 mars

Paris-6 (Jussieu) : AG le 9 mars

Paris-7 : AG le 9 mars

Poitiers : AG le 9 mars

Saint-Denis (Paris-8) : réunion d’information sur la loi le 3 mars, 65 personnes. AG le 8 mars. Grand meeting contre la loi travail, l’état d’urgence et la répression antisyndicale le 1 0 mars.

Paris-1 0 (Nanterre) : AG le 8 mars.

Rennes : AG le 8 mars à Rennes-2 et le 7 à l’EESAB.

Rouen : AG lycéen-nes et étudiant-es le 7 mars, fac Mont-Saint-Aignan.

Saint-Etienne : AG le 9 mars.

Sceaux : AG le 9 mars.

Strasbourg : AG le 3 mars et le 9 mars

Tours : réunion publique le 3 avec plus de 70 personnes.

Toulouse : AG le 7 au Mirail, réunion publique le 8 à l’IEP

Valenciennes : AG le 7 mars..