Assemblée générale du 11/12/2018

Récapitulatif des votes en divers bloc de vote (principe / revendication / mobilisation / occupation) : Adopté / Refusé

Revendications:

  • Exiger de Gilli qu’il défende les étudiant.e.s étranger.e.s via une pétition AJOURNE
  • Retrait loi ORE, gratuité de la fac, retrait frais inscription ADOPTE
  • Hausse smic, hausse salaires en général, rétablissement ISF ADOPTE
  • Démission Macron ADOPTE
  • Suppression LRU et de ce qui en découle ADOPTE
  • Abrogation du traité de Maastrich AJOURNE
  • Reformer la Sécu sociale étudiante AJOURNE
  • Démission Patrick Gilli Adopté
  • Soutient à la motion de l’UM du 10/12/2018 Adopté

 

Mobilisations :

Mise en place de groupes de réflexion avec mixité sociale Adopté

Blocage bat administratif (L) après l’AG sans date apparente AJOURNE

Délégation pour aller mettre la pression à la future ex présidence pour le report des partiels ADOPTE

Reports des partiels Jeudi pour une journée de Mobilisation ADOPTE

Appel à soutenir les Lycéens contre la repression ADOPTE

 

Motion :

  • Motion UM 10/12 (adoptée)

Nous, étudiants et personnels réunis en assemblée générale à l’appel des organisations syndicales (CGT-FSU-FO-Solidaires) ce lundi 10 décembre à l’Université de Montpellier, nous prononçons pour :

– Augmentation générale des salaires- Abrogation du dispositif Parcoursup et de la loi ORE- Abrogation de la réforme du lycée (Blanquer)

– Non à la hausse des frais d’inscription (2770 licence, 3770 Master) pour les étrangers hors UE.

Nous sommes solidaires du mouvement des Gilets jaunes, ainsi que des lycéens qui se mobilisent et demandent eux aussi l’abrogation de Parcoursup et de la réforme Blanquer.

Nous demandons l’arrêt de la répression contre les lycéens, ainsi que la levée des dispositifs policiers autour des établissements.Nous appelons à la grève le vendredi 14 décembre et à rejoindre la manifestation l’après-midi (14h00 Peyrou), puis à opérer la jonction avec les Gilets jaunes le samedi 15 décembre.Nous appelons les personnels ainsi que les étudiants à se mobiliser dès demain partout aux côtés des lycéens ainsi qu’aux côtés des Gilets jaunes.

Nous appelons à une nouvelle Assemblée Générale lundi 17 décembre pour décider de la suite.

 

Les contrats en or d’un garde du corps de Macron à la fac de lettres de Montpellier

Au printemps 2018, la direction générale des services, la direction des affaires financières et les agents comptables de l’université Paul-Valéry de Montpellier sont sur le pied de guerre. Ils doivent se conformer à une « demande de la présidence » : embaucher une société de sécurité alors qu’une autre est déjà sous contrat. La démarche crispe certains fonctionnaires. Mais ils doivent s’y conformer : « C’est hautement politique », explique l’un d’eux.
Selon les informations de Mediapart, un ancien garde du corps d’Emmanuel Macron a obtenu, pour le compte de la société de sécurité pour laquelle il travaille, un contrat de plus de 260 000 euros, sans appel d’offres ni mise en concurrence, auprès de l’université de Montpellier. Le premier devis de la
société a été transmis à l’université par l’intermédiaire d’une représentante locale de La République en marche (LREM).

 


Kader Rahmouni avec Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. © DR

L’entreprise APS Sud a commencé sa mission sur le campus de l’université Paul-Valéry le 13 avril, dans un contexte de forte tension sociale. Deux jours plus tôt, un groupe de manifestants opposés à la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants (loi ORE) avait attaqué la salle des serveurs de l’université afin d’empêcher la tenue des examens en ligne.

D’où la volonté de la présidence de l’établissement de multiplier les postes d’agents de sécurité présents sur le campus en grève. Mais, plutôt que de prendre des renforts chez Prosegur, le prestataire habituel de l’université, qui a remporté le marché de sécurisation de l’établissement, l’université s’est tournée vers une autre société de sécurité, APS Sud, une petite structure basée à Narbonne, à une centaine de kilomètres de là.

« Un jour, ACI [une autre entreprise locale – ndlr] m’a appelé pour me dire qu’il y avait des besoins à la faculté de Montpellier », explique à Mediapart Moustapha Bouzbiba, le patron d’APS. Pour se positionner sur le contrat, le fondateur de cette PME prend attache avec Kader Rahmouni, ancien garde du corps d’Emmanuel Marcon.

Les deux hommes se sont rencontrés pendant la campagne d’Emmanuel Macron. Bouzbiba a été bénévole – chargé de l’accueil – lors de plusieurs événements du candidat, à Paris ou à Lyon. « On a pris un minibus entre copains pour des meetings. Je l’avais déjà fait pour Sarkozy ou Hollande, je suis apolitique », précise-t-il.

Kader Rahmouni – qui n’a pas répondu à nos multiples sollicitations – « s’est beaucoup impliqué » dans la campagne, dit Moustapha Bouzbiba. « Il s’est investi plus que tout le monde, ajoute-t-il, et à travers cela, il s’est fait des connaissances. »

 


Kader Rahmouni (à gauche) assurant la sécurité d’Emmanuel Macron avec Alexandre Benalla.

Intégré au dispositif de sécurité du candidat, Kader Rahmouni est par exemple dans l’ombre d’Emmanuel Macron, en compagnie d’Alexandre Benalla, lors du déplacement du candidat En Marche! sur le site de l’usine Whirpool, en Picardie, dans l’entre-deux-tours. L’agent de sécurité est également présent en bonne place lors du dernier meeting de la campagne, à Albi.

On le voit aussi contenir, difficilement, la foule qui cherche à serrer la main du candidat Macron lors du meeting à la porte de Versailles, à Paris, le 10 décembre 2017. À ses côtés pour établir de leurs corps un cordon de sécurité , Alexandre Benalla et Vincent Crase, gendarme réserviste chargé de sécurité à En Marche!, les deux hommes à l’origine de l’affaire qui a fait trembler l’Élysée cet été.

« Kader a pensé qu’ils allaient lui filer un vrai poste après », croit savoir Bouzbiba. Mais une fois l’élection passée, Rahmouni n’a pourtant pas trouvé de point de chute chez En Marche!, à l’Élysée ou dans un ministère. Selon le patron d’APS Sud, le jeune homme s’est quand même constitué un réseau local. « En étant présent sur les meetings de Macron, Kader a pu taper dans l’œil des gens d’En Marche! dans l’Hérault », explique Moustapha Bouzbiba.

Après la présidentielle, M. Rahmouni a travaillé pour la députée LREM de la 3e circonscription de l’Hérault Coralie Dubost. En mai 2018, lors de la visite à Montpellier de la ministre des sports de l’époque Laura
Flessel, l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron est présent, équipé d’une oreillette. En quelle qualité ? Coralie Dubost ne nous a pas répondu.

 


Le président de l’Université Patrick Gilli avec la ministre Frédérique Vidal et la députée Coralie Dubost en octobre 2017. © Twitter / ©CoDubost

Kader Rahmouni a un carnet d’adresses. Et c’est cela qui intéresse le patron d’APS. « Quand on veut un contrat, on envoie sa plaquette de présentation mais on cherche aussi des relais », justifie Bouzbiba. Il organise un rendez-vous avec Rahmouni à l’Odysseum, un centre commercial de Montpellier, dans le courant du mois d’avril, pour parler spécifiquement des besoins de l’université. « On a pris un café, et Kader m’a dit : “Moi, il y a quelqu’un que je connais et qui peut aider” », se souvient Bouzbiba. Qui était cette personne et quelle était sa fonction ? Le patron d’APS dit ne pas le savoir.

En revanche, selon nos informations, le premier devis d’APS Sud a été transmis à la direction de l’université par Charlyne Péculier, représentante locale de LREM, référente pour la région Occitanie des Jeunes avec Macron, qui se présente aussi comme une collaboratrice de la députée Dubost.

La jeune femme s’adresse le 13 avril, en fin de journée, quelques heures après le début de la mission d’APS Sud, au vice-président de l’université François Perea : « Vous trouverez en pièce jointe le devis fait par Kader Rahmouni pour la surveillance de l’université. Cordialement. » Bouzbiba s’étonne : il assure à Mediapart qu’il « ne connaî[t] pas » Charlyne Péculier.

Pourquoi le devis est-il passé par une représentante du parti présidentiel ? Le président de l’université Patrick Gilli n’a pas répondu à cette question, se contentant d’expliquer qu’APS Sud a été « sélectionnée »
pour ses compétences et parce qu’elle était en capacité de répondre « aux besoins de renforts exceptionnels »(voir sous l’onglet Boîte noire).

« Plusieurs altercations ont eu lieu avec des étudiants »

Sur le terrain, Kader Rahmouni est le « chef de site » d’APS Sud. C’est lui qui coordonne, en lien avec la présidence de l’université, les équipes de sécurité, dont un maître-chien. Au bout d’une première journée de présence de l’équipe de Kader Rahmouni, un responsable de la sécurité de la fac alerte directement le président de l’université au sujet de cette société « que vous avez pris en renfort », s’inquiète de son manque de professionnalisme et de son attitude qui pourrait être assimilée par des grévistes à de la provocation.

Quatre jours plus tard, un étudiant, une enseignante et une syndicaliste convoquent la presse sur le parvis de l’amphi A. « Ils sont venus pointer du doigt les violences policières dont ils ont fait l’objet samedi dernier lors de la manifestation interluttes. Mais aussi interpeller l’opinion sur la présence d’agents de sécurité qui seraient, selon eux, envoyés par le président de l’université, Patrick Gilli : “Ils sont avec des chiens et déjà plusieurs altercations ont eu lieu avec des étudiants et des personnels” », rapporte Le Midi-Libre.

 


Charlyne Péculier (à droite) avec la ministre Frédérique Vidal, en octobre 2017. © Twitter / ©JAMHerault

Facturée 17 300 euros, la première mission d’APS, du
13 au 17 avril, a été la première d’une longue série. Selon nos calculs, l’entreprise a touché plus de 260 000 euros depuis qu’elle a été recrutée par l’université Paul-Valéry : autour de 230 000 euros au printemps
2018, mais aussi 30 000 euros pour les quelques jours de mobilisation sociale depuis la rentrée. Un montant que l’université n’a voulu ni confirmer, ni commenter.

M. Bouzbiba défend le sérieux de son entreprise : « Moi, j’ai payé mes salariés. J’ai tout facturé. Tout est clair, mes mecs, ils pointaient. Si je n’avais pas travaillé sur ce site, j’aurais pu plier la boutique. Je suis chef d’une petite entreprise, la plupart des mecs qui bossent avec moi, ils ne bosseraient pas sinon. L’argent est rentré, et il est ressorti. J’ai fait vivre du monde. »
Au sein de l’administration, la situation contractuelle de la société de Kader Rahmouni n’est pas allée sans susciter des interrogations. Le 22 mai, le paiement d’une facture de 45 300,48 euros a provoqué quelques sueurs froides.

Selon les statuts de Paul-Valéry, le président n’a une délégation de signature que pour les prestations inférieures à 40 000 euros. Ce seuil passe à 500 000 euros pour les dépenses relevant des marchés publics. Mais il y a un hic : les prestations d’APS Sud n’ont fait l’objet d’aucun marché.

Après plusieurs jours de discussion, les services finissent par trouver une solution évitant de passer par l’approbation du conseil d’administration de la fac : le président n’a qu’à déclarer que l’université était en
« situation d’urgence impérieuse » (en lien avec le saccage de la salle des serveurs) lorsqu’elle a fait appel à la société de sécurité, ce qui la dispense de tout appel d’offres.

Encore faut-il que cela ne contrevienne pas au marché signé avec Proségur. Le contrat avec l’entreprise prévoit que les prestations complémentaires au marché doivent lui revenir. Le 8 juin, soit près de deux mois après le début de l’intervention d’APS Sud dans l’université, la directrice générale des services, Nathalie Vincent, transmet un certificat administratif au président de l’université. Le texte stipule que le prestataire habituel, Proségur, l’un des leaders mondiaux du secteur, n’a pas pu fournir de services complémentaires en avril 2018.

Interrogé par Mediapart, Patrick Gilli répète cet argument : « Face à ce type de situation exceptionnelle, les dégradations et violences ayant atteint un niveau sans précédent, la société Proségur, détentrice du marché et présente depuis le début du conflit, n’a pu répondre aux multiples sollicitations dues aux blocages répétés compte tenu de la surface à maîtriser sur les campus route de Mende (10 hectares) et Saint-Charles » .

Étonnant : Proségur sécurise des aéroports, convoie des fonds, supervise des systèmes de télésurveillance et emploie quelque 5 500 collaborateurs dans 27 villes en France, mais l’entreprise n’aurait pas pu mobiliser des agents supplémentaires pour l’université de Montpellier ?

Interrogé par Mediapart, un de ses dirigeants assure pourtant ne pas avoir été sollicité pour des prestations complémentaires au printemps 2018. « Nous n’avons pas reçu de demande pour cette mission-là. On a vu ça [l’arrivée d’une nouvelle entreprise – ndlr] directement par le biais des médias et des réseaux sociaux », indique-t-il. Relancée par Mediapart, la présidence de l’université n’a pas répondu à cette déclaration.

 


Kader Rahmouni avec Coralie Dubost lors de la venue de Laura Flessel à Montpellier, en mai 2018. © Twitter / ©CoDubost

L’université Paul-Valéry ne nous a pas non plus précisé le cadre de l’intervention d’APS Sud depuis la rentrée de septembre 2018. L’entreprise de sécurité était par exemple mobilisée le 9 octobre lorsque l’université a installé, face aux appels à la grève, un dispositif pour « filtrer et empêcher les indésirables de pénétrer dans l’enceinte ».

Une généralisation inquiétante selon le Snesup-FSU. Dans un communiqué de presse, le 11 mai dernier, le syndicat des enseignants du supérieur avait déploré
le fait que les présidents d’université « font de plus en plus appel à des sociétés privées de sécurité qui accomplissent sous leur autorité des tâches de maintien de l’ordre, dont certaines sont susceptibles de constituer des entorses à la loi : contrôles d’identité, filtrage des étudiants, déblocages de bâtiments, interdiction d’accès aux examens… ». Le Snesup rappelait alors que, selon les termes de l’article L613-2 du code de la sécurité intérieure, il « est interdit aux agents des sociétés privées de surveillance et de gardiennage de s’immiscer, à quelque moment et sous quelque forme que ce soit, dans le déroulement d’un conflit du travail ou d’événements s’y rapportant ».

La présidence de l’université Paul-Valéry nous a répondu par mail mardi 4 décembre (sa réponse complète sous l’onglet Prolonger) . Notre message de relance est resté sans réponse.

Le vice-président François Perea ainsi que divers membres du personnel administratif de l’université n’ont pas répondu à nos sollicitations téléphoniques ou par mails.

Nous nous sommes entretenus par téléphone avec Moustapha Bouzbiba, patron de l’agence APS Sud, mercredi 5 décembre.

Comme convenu avec elle, nous avons adressé par mail une série de questions à Coralie Dubost, députée LREM de l’Hérault. Elle ne nous a pas répondu.

Kader Rahmouni et Charlyne Péculier n’ont pas répondu à nos nombreuses sollicitations.

La faculté de droit de Montpellier, où les étudiants grévistes avaient été victimes en mars dernier d’une attaque d’une bande d’extrême droite armée, n’est pas rattachée à l’université Paul-Valéry de Montpellier dont il est ici question.

Questions adressées au président de l’université :

– La société APS Sud est prestataire de votre Université Paul-Valéry Montpellier 3 depuis le printemps 2018. Pouvez-vous nous préciser le cadre de cette mission ?

– Selon nos informations, le premier contact entre votre Université et APS Sud s’est fait par l’intermédiaire M. Abdelkader Rahmouni ? Pourquoi lui, qui n’est pas mandataire social, dirigeant, mais seulement prestataire de cette entreprise ?

– Pouvez-vous nous indiquer quand et par quel intermédiaire avez-vous fait la connaissance de M. Rahmouni ? Pourquoi avoir choisi l’entreprise pour laquelle il travaille pour sécuriser votre établissement ?

– Pouvez-vous nous dire pourquoi M. Cédric Sudre n’a-t-il pas été inclus dans le choix de l’entreprise APS Sud par votre Université ?

– Selon nos informations, M. Rahmouni était présent sur le campus de l’Université le 12 avril 2018, au lendemain du sabotage des serveurs informatiques de votre établissement. Or, le premier contrat liant votre université avec APS Sud concerne une mission à partir du 13 avril. Pouvez-vous nous indiquer le cadre de la présence de M. Rahmouni le 12 avril 2018 ?

– Le 14 avril 2018, vous avez été alerté sur le comportement d’agents de la société de sécurité APS Sud. Malgré un contexte de forte tension sociale, ces agents n’étaient pas en tenue identifiable. L’un d’entre eux se serait aussi montré menaçant envers les étudiants. Le jour même, deux agents de sécurité en civils se seraient aussi servis en viennoiseries appartenant aux étudiants grévistes. Comment l’expliquez-vous ? Les agents d’APS SUD — inexpérimentés dans ce contexte de tension sociale — vous semblaient-ils adaptés à la situation ? Cet épisode a-t-il donné lieu à une intervention de votre part auprès du prestataire ? Si oui, quelle a été sa forme (écrite ou orale) ?

– Le mardi 9 octobre 2018, la société APS Sud a participé au filtrage des entrées de l’Université conjointement avec du personnel administratif pour éviter un nouveau blocage. Pourquoi avoir fait appel une nouvelle fois appel à cette société ?

– Plusieurs étudiants ont indiqué n’avoir pas pu entrer dans l’enceinte de l’Université malgré la présentation de cartes étudiantes mais parce qu’ils étaient associés à un possible blocage. Le confirmez-vous ? Sur quelle base s’est fait ce tri ?

– Selon nos informations, le montant total des prestations de la société APS Sud pour votre Université dépasse les 230 000 euros au printemps
2018 (avril et mai) puis à l’automne (octobre). Pouvez- vous nous indiquer sur quelle base juridique ces prestations ont-elles été réalisées ?

– Les frais relatifs aux prestations d’APS Sud sont- ils pris en charge par le ministère de l’Enseignement supérieur dans le cadre des compensations des dégâts causés par le mouvement social ? Si oui, dans quelle proportion (totalité, moitié, …) ?

– Selon nos informations, le marché de sécurité conclu avec votre prestataire habituel, la société Prosegur, prévoit que les prestations ponctuelles
« imprévisibles » complémentaires aux prestations récurrentes doivent, si cela est possible, être confiées à cette entreprise. Pouvez-vous nous indiquer quand et par quel biais votre université s’est-elle assurée que ce prestataire reconnu du secteur était dans l’incapacité de répondre favorablement à vos besoins au printemps
2018 ?

– De même, pouvez-vous nous indiquer quand et par quel biais votre université s’est-elle assurée que ce prestataire reconnu du secteur était dans l’incapacité de répondre favorablement à vos besoins à l’automne
2018 ?

– Pour quelle raison la société Prosegur ne pouvait-elle pas mobiliser du personnel supplémentaire ni en avril- mai 2018, ni pour les opérations de sécurité du mois d’octobre ?

– Malgré nos recherches, nous n’avons pas trouvé la trace du moindre appel d’offres visant à mettre la société APS en concurrence avec d’autres sociétés. Selon le code des marchés dispose, votre Université pouvez passer un marché négocié sans publicité en raison de l’impérieuse nécessité de faire appel à la
société. Pouvez-vous nous exposer cette impérieuse nécessité pour les prestations des mois d’avril et mai
2018 ?

– De même, quelle était l’impérieuse nécessité de contracter directement avec APS Sud en octobre 2018, sans passer par un appel d’offres classique ?

– Selon nos informations, c’est Mlle Charlyne Péculier qui a transmis à la direction de votre université le premier devis de M. Abledkader Rahmouni. Comment l’expliquez-vous ? Quel était son rôle dans cette prestation ?

– L’appel aux services de M. Rahmouni au sein de votre Université s’est-il fait pour des raisons politiques ?

Réponse complète du président de l’Université :

Suite à votre demande, nous vous prions de trouver, ci-joints, les éléments suivants :
Rappel du contexte à l’Université Paul-Valéry
Montpellier 3

– Janvier 2018 : début du mouvement contre la loi ORE
à l’université.
– Janvier 2018 : Occupation des locaux, nombreuses et croissantes dégradations.
– 15 mars 2018 : quasi-totalité des bâtiments inaccessibles, dont tous les bureaux de la présidence et administration générale.
– 27 mars 2018 : blocage illimité voté et inaccessibilité totale de tous les bâtiments.
– 11 avril 2018 : saccage total de la salle des serveurs informatiques dans le but d’interrompre le fonctionnement de l’établissement et le déroulement des examens.
– 12 avril 2018 : requête déposée au tribunal administratif pour ordonner l’évacuation de tous les occupants sans droits ni titres des campus Saint- Charles et route de Mende.
– 13 avril : arrêté d’interdiction d’accès sur le campus aux personnes extérieures renforçant les dégradations.
– 7 mai 2018 : nouvelles tentatives d’intrusion dans les bâtiments A et présidence.
Face à ce type de situation exceptionnelle, les dégradations et violences ayant atteint un niveau sans précédent, la société ProSégur détentrice du marchévia l’Ugap, et présente depuis le début du conflit, n’a pu répondre aux multiples sollicitations dues aux blocages répétés compte tenu de la surface à maîtriser sur les campus route de Mende (10 hectares) et Saint- Charles.
Du fait de cette situation exceptionnelle, imprévisible et extérieure, nous avons été contraints de faire appel en urgence à d’autres sociétés de sécurité (ACI et APS sud) par l’intermédiaire de marchés négociés sans publicité ni mise en concurrence, afin de compléter le dispositif de sécurité. Cela s’est fait dans le strict respect de l’article 30 du décret n°2016-360 du 25 mars 2016, au titre de l’urgence impérieuse, dont les conditions étaient pleinement remplies en l’espèce.
Ces sociétés, notoirement connues, ont été sélectionnées pour leurs fonctions et compétences répertoriées et parce qu’elles étaient en capacité de répondre aux besoins de renforts exceptionnels.
Elles se sont acquittées de leur mission avec professionnalisme et efficacité.

 

Assemblée Générale 03/10/2018

Bureau adopté.
Ordre du jour adopté :
  • Point info Parcoursup
  • Point arrêté licence
  • Bilan mobilisation année dernière
  • Point mobilisation nationale
  • Propositions/perspectives
Récapitulatif des votes : Adopté / Refusé
 
PROPOSITIONS
  • cortège étudiant qui part de paul va ? ADOPTE
  • diversifier les sources ADOPTE
  • mener une campagne pour une univ féministe charte cellule veille condamner les pro enc as d’agissement sexiste demander construction crêche proche fac ADOPTE
  • remise en place d’un comité de mobilisation vendredi 14h parvis ADOPTE
MOTION ADOPTE :
« Nous, Assemblée Générale de Paul Valéry Montpellier 3 réunissant plus de 250 étudiants, réclamons l’abrogation de l’arrêté licence et de la loi O.R.E, qui prévoient la mise au pas de la jeunesse étudiante au marché du travail, après avoir mis l’écart de l’université une grand partie de celle-ci. Nous appelons toutes les organisations qui sont opposé à l’arrêté licence à refuser de participer avec les gestionnaires de la misère à sa mise en application dans les conseils centraux. Par ailleurs nous appelons toutes les organisations syndicales et politiques qui veulent combattre les contre réformes du gouvernement, à mettre en place un véritable plan de bataille pour faire reculer Macron. »
 
  • abrogation arrété licence/loi ORE/plan étudiant ADOPTE
  • refus d’application des réformes ADOPTE
  • mise en place cantine populaire pour chaque Assemblée Générale ADOPTE
  • occupation d’un amphithéâtre pour l’organisation de la lutte AJOURNE
  • appel à participer au cortège de bienvenue migrant 34 à la pref samedi midi si horaire change prévenu via fb mB34 et démosphère rassemblement aquarius 14h comédie PAS DE BANDEROLES ADOPTE
  • soutient au camarades subissant pressions et répressions ADOPTE
  • AG mardi 16 octobre à 10h30 ADOPTE
  • banalisation des cours le 9 octobre, en cas de refus : blocage ADOPTE
  • banalisation des cours le mardi 16 octobre pour l’AG, en cas de refus : blocage ADOPTE

Recours Nouvelles Modalités Examens

Monsieur le Président,

Je viens vers vous en ma qualité de CGT des Universités, Conseil de SUD Education 34 et Solidaire Etudiant Montpellier, qui forment élection de domicile à mon cabinet dans le cadre du présent recours gracieux et qui m’ont également mandaté pour introduire un recours contentieux au fond et en référé suspension.

Suite au mouvement étudiant en cours sur votre Université, vous avez informé depuis le début de la semaine les étudiants de nouvelles modalités d’examens terminaux qui méconnaissent tant les modalités légales que le principe de l’anonymat des copies. Ces deux violations forment griefs aux intérêts des étudiants et des syndicats qui vous saisissent.

1/Sur la violation du principe de l’anonymat des copies

Le règlement des études 2017/2018, voté en CEVU le 10 octobre 2017, puis en CA dispose que :

« 2.4.3.1.3 Anonymat (épreuves écrites) L’anonymat des copies est obligatoire pour l’ensemble des examens terminaux écrits. La levée de l’anonymat se fait après la correction, en présence de l’enseignant et d’un témoin ».

Dès lors que le règlement des études 2017/2018, prévoit l’anonymat des copies, la violation de cette modalité d’examen entache d’illégalité tant votre décision de réorganiser lesdits examens, ainsi que par voie de conséquence lesdits examens ainsi que les notes qui y seront affectées, d’illégalité.

Il ressort des nouvelles modalités d’examens adressées aux étudiants qu’ils doivent transmettre leurs copies par mail nominatif à leur professeur ou par moodle ou moodle-messagerie.

Cela viole le principe d’anonymat (exemple évaluation ECUE E62HIR5 – PJ – évaluations de sociologie PJ – évaluations de psychologie PJ évaluations d’ethnologie PJ).

Au regard des prises de position de certains responsables de l’administration condamnant ce mouvement étudiant (community manager notamment mais pas uniquement), certains propos allant jusqu’à faire des personnels de l’administration le dernier rempart contre la Révolution anarchiste, l’absence d’anonymat des copies porte atteinte à l’égalité des étudiants et à l’impartialité de la notation.

Il existe un fort risque que la notation ne soit pas afférente au travail rendu mais à l’identité de l’étudiant et à ses prises de position politique.

2/Sur la violation des modalités initiales d’examen – art L 613-1 Code de l’éducation

L’article L. 613-1 du Code de l’éducation dispose que :

«  (…) Les aptitudes et l’acquisition des connaissances sont appréciées, soit par un contrôle continu et régulier, soit par un examen terminal, soit par ces deux modes de contrôle combinés. Les modalités de ce contrôle tiennent compte des contraintes spécifiques des étudiants accueillis au titre de la formation continue.    «Elles sont adaptées aux contraintes spécifiques des étudiants ou personnes bénéficiant de la formation continue présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé    «ou en état de grossesse».» Elles doivent être arrêtées dans chaque établissement au plus tard à la fin du premier mois de l’année d’enseignement et elles ne peuvent être modifiées en cours d’année ».

 

Le règlement des études 2017/2018, voté en CEVU le 10 octobre 2017, puis en CA dispose que :

 « 2.3.2 Généralités (hors DUT) Les conditions de modalités du contrôle des connaissances et des aptitudes sont arrêtées par le CEVU. Les conditions de modalités du contrôle des connaissances et des aptitudes des masters MEEF et DU FAESD sont également soumises au vote du conseil de l’Espé-LR (Ecole Supérieure de Pédagogie et d’Education – Languedoc Roussillon). Elles réglementent les conditions d’obtention de chacun des diplômes délivrés par l’Université Paul-Valéry Montpellier 3. Elles sont obligatoirement arrêtées et portées à la connaissance des étudiants au plus tard un mois après le début des enseignements et ne pourront être modifiées ultérieurement en cours d’année. Les modalités de contrôle des connaissances et leur calendrier sont communiqués aux étudiants par voie d’affichage ».

« 2.3.7 Publicité du calendrier et des modalités de contrôle des connaissances

 (…) Les étudiants sont informés en début de semestre de la nature du contrôle et au moins 15 jours à l’avance des dates des contrôles écrits et des périodes des épreuves orales, sauf cas de force majeure ou urgence avérée ».

Etre informé a moins d’une semaine de l’examen apparaît méconnaitre les dispositions susvisées. Cela empêche une préparation suffisante de l’étudiant et surtout une disponibilité certaine. En effet, n’étant pas prévenus dans les délais, certains étudiants peuvent ne pas être disponible.

De même comment garantir la sincérité de l’ensemble des étudiants dans les modalités de l’épreuve, en l’absence d’une quelconque surveillance des conditions de passages de l’épreuve.

Pour rappel, toute illégalité est fautive et toute illégalité ayant entraîné un préjudice engage la responsabilité de l’Etat (CE, 26 janvier 1973, n°84768, Ville de Paris Contre Driancourt ; CE, 3 mai 2004, Devillers n°258399).

Conformément aux règles déontologiques régissant ma profession, je vous invite à adresser la présente à votre Conseil habituel.

Dans l’attente,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président de l’Université, à l’expression de mes salutations respectueuses.

pdf Recours Nouvelles Modalités Examens

Motion du 15/03/2018vvotée par l’Assemblée Générale des personnels de l’université Paul-Valéry Montpellier 3

Motion votée par l’Assemblée Générale des personnels de l’université Paul-Valéry Montpellier 3 Attachée au service public de l’enseignement et de recherche, à sa gratuité, à son accessibilité à toutes et à tous (avec le baccalauréat national comme premier grade universitaire ou VAE), attachée à l’université comme lieu de transmission non marchande des savoirs, à l’articulation entre l’enseignement et la recherche, à la non soumission aux lois du marché, à la non concurrence entre les établissements, l’Assemblée Générale des personnels de l’université Paul-Valéry Montpellier 3 réunie le jeudi 15 mars 2018, – refuse la logique de tri et de sélection; – refuse la logique de division entre les différentes catégories de personnels, entre les personnels et étudiant.e.s, entre les filières; – appelle à la mobilisation conjointe avec les étudiant.e.s; – conteste l’opacité et la précipitation dans lesquelles la réforme ORE est mise en place; – demande les moyens d’accueillir toutes et tous les étudiant.e.s qui le souhaitent à l’université; – appelle à se joindre à la manifestation prévue ce jour 15 mars 2018 à 14h30 (RDV au Peyrou); – appelle à la grève le jeudi 22 mars, journée de défense de la fonction publique et des services publics; – appelle à une nouvelle assemblée générale inter-établissements le jeudi 22 mars à 14 heures à l’Amphi A de la Fac de droit – appelle à participer à la coordination nationale interprofessionnelle de l’éducation qui a lieu à Montpellier (Amphi A, Université Paul-Valéry Montpellier 3) samedi 17 mars de 10h.30 à 19h.

Mandat porté par Montpellier CNIE 17/03/2018

Précision : Ce mandat n’est pas un vote pour Paul-Valéry mais verrai son application s’il le mot d’ordre est repris national.

Les étudiant-e-s et personnels de l’Université Paul-Valéry Montpellier III, réuni-e-s en Assemblée Générale, considérant que les blocages, grèves et manifestations sectorielles ne suffiront pas à assurer la victoire du mouvement social, appel l’ensemble du mouvement étudiant et personnel à se substituer au fonctionnement habituel des Universités, et cela à partir du lundi 26 mars.

Les organisations syndicales doivent, si elles veulent participer à la victoire, travailler en leur sein pour garantir la convergence des luttes dans une grève générale reconductible et refuser toutes concertation pour la mise en application de loi Vidal : un seul mot d’ordre Abrogation.

Assemblée Générale 15/03/2018

 

 Ordre du jour : ADOPTÉE

  • Vote du bureau 
  • Présentation proposition organisation de l’AG
  • Présentation du plan étudiant, loi Vidal ou O.R.E.
  • Point Etat de la Mobilisation :

Mobilisation sur Montpellier

 

– Etudiante

– Personnel

– Mobilisation étudiante nationale

  • Rappel des revendications :

Abrogation de la loi Vidal / Retrait réforme du bac / Retrait projet de réforme de la fonction publique

  • Perspectives : Propositions relatives à la suite de la mobilisation
  • Débat sur le Blocage et Occupation de l’université ( Fin à 13H pour passer aux votes )

 

Récapitulatif des votes en divers bloc de vote (principe / revendication / mobilisation / occupation) : Adopté / Refusé

 

Vote de principe : 

   – Augmentation constante des moyens de lutte et des moyens d’actions ADOPTÉE

     – Le blocage de la fac doit découler sur un blocage économique ADOPTÉE

 

Revendications:

   – Pression continue sur la fac, invasion et perturbation de la présidence ADOPTÉE

    – Démission de Patrick Gilli ADOPTÉE

    – Nouvelles élections de la présidence de l’université avec vote des étudiants ADOPTÉE

    – Mandat CNIE  ADOPTÉE

 

Mobilisation :

– Appel à un comité de mobilisation demain (vendredi) midi amphi A

– Départ en manif après l’AG et l’assemblée du personnel ADOPTÉE

  – Appel à rejoindre la manifestation pour soutenir les kurdes menacés par l’armée turque à Afrin le 17 mars 17h Peyrou AJOURNÉE

– Grève le 22 mars avec personnel et organisation syndicales pour le retrait de la loi Vidal ADOPTÉE

  – Que le comité de mobilisation envoi des soutiens étudiants aux lycéens le 22 mars  ADOPTÉE

 – L’AG délègue au comité de mobilisation la responsabilité d’écrire un mail de réponse à Patrick Gilli qui entretient la dissension au sein des étudiants (“campus au mains d’une minorité)

Le mail du com mob doit affirmer que l’AG  est plus légitime que la présidence, en demandant le semestre gratuit et annoncer un mouvement croissant et plus déterminé, en solidarité avec le personnel technique, administratif et enseignant  ADOPTÉE

 

Occupation  :

  – Occupation active de la fac du  15/03/2018 au 26/03/2018 avec réappropriation, via emploi du temps substitutif  et mobilisation culturelle de la fac (cf emploi du temps substitutif)

Nppv 5 // Abs 32 // Contre 115 + 110 +115 = 340 // Pour 200 + 190 + 203 = 593 ADOPTÉE

– Interdire l’accès au campus à Patrick Gilli  AJOURNÉE

– Substitution de l’occupation amphi A par occupation amphi D E ou F (hors AG) AJOURNÉE

  • En cas de blocage, laisser un accès :

– aux CAPES pour réviser leur concours ADOPTÉE                                                           

– au personnel administratif qui s’occupe des stages ADOPTÉE

Blocage ferme jusqu’à la démission de Patrick Gilli AJOURNÉE

 

 

Assemblée Générale des personnels de Paul Valéry du 08/03/2018

Une réunion du personnel a eu lieu à l’Université Paul-Valéry de Montpellier, le 08/03/2018, avant la tenue d’une assemblée générale organisée par la mobilisation étudiante. A l’issue de cette réunion (qui a réuni une centaine de personnes), il a été adopté, par voie de vote, à l’unanimité moins deux ou trois voix chaque fois :
  • n°1 “L’Assemblée Générale des personnels de l’université Paul-Valéry Montpellier 3, réunie le jeudi 8 mars 2018, appelle les départements et/ou composantes de l’université Paul-Valéry Montpellier 3 à se réunir pour débattre du « Plan étudiants » le jeudi 15 mars de 9h à 10h30. Elle appelle également tous les personnels de l’université à se réunir sur le même sujet de 10h30 à 12h le même jour (salle précisée ultérieurement). Voté à l’unanimité moins une abstention. Le secrétariat de section UPVM3”
  • N°2 : Sujet : Appel à la grève contre le plan étudiant jeudi 15 mars 2018: L’Assemblée Générale des personnels de l’université Paul-Valéry Montpellier 3, réunie le jeudi 8 mars 2018, appelle les personnels de l’université Paul-Valéry Montpellier 3 à se mettre en grève le jeudi 15 mars 2018, ce afin de marquer leur désaccord avec le « Plan Etudiants », de réfléchir aux moyens d’action dans les semaines à venir et de pouvoir se joindre à la manifestation le jeudi 15 mars à 14h au Peyrou (départ de l’université vers 13h30). Voté à l’unanimité, moins 1 contre, 3 abstentions et un NPPV. 

Assemblée Générale 08/03/2018

Ordre du jour :

  •  Vote du bureau
  • Présentation du plan étudiant.
  •  Point info :

– Mobilisation sur Paul Va’

– Récap des actions / participation / Lycée

– AG en fac de science et droit / lycée en com /

– Compte rendu de la Réunion du Personnel de ce matin

– Grève du personnel le 15Mars

– Mobilisation étudiante nationale

Nantes/ Rennes / bordeaux/ Paris / toulouse

– Situation des personnes migrantes

  • Débat sur la stratégie et les modalités d’action (Blocage/ Occupation de l’université)

– Lecture de deux textes présentant des positions Pour et Contre :

Tour de parole : Réflexion sur l’impact de cette stratégie. Local National et stratégies alternatives

 

Rappel: votes concernant la suite du mouvement :

  • 15 et 22 Mars, Manifestation et Blocage.
  • Rappel des revendications :

Abrogation de la loi Vidal / Retrait reforme du bac / Retrait projet de réforme de la fonction publique

 

Récapitulatif des votes en divers bloc de vote (principe / revendication / mobilisation / occupation) : Adopté / Refusé

Vote de principe : 

  • Jours de mobilisations sur des jours de la semaine différents
  • AG interpro entre le 15 et le 22
  • Appeler à l’AG de la fac de droit
  • Ag 15 Mars fac de science 11h
  • Proposer une alternative au blocus
  • Perspectives de travail : Définir des revendications :

Ufr par Ufr sur le contenu des maquettes de cours et sur le taux de sélection

Vis-à-vis de la direction de la fac

  • Le droit d’exprimer sa joie ou son indignation en AG (Applaudissement modérés)
  • Action de blocage économique et institutionnel ( en dehors de l’université)

 

Revendication :

  •  Ne plus revendiquer l’abrogation la loi vidal ( car tout n’est pas à jeter)
  • Semestre Gratuit pour tout.e.s
  • Appel à la Coordination nationale interpro de l’éducation
  • Participer à la Coordination Nationale de Lutte de Renne (2)
  • Création commission coordination avec les travailleurs des différents secteurs en lutte.
  • Revendication : Fin immédiate du règlement de Dublin / Fin de la distinction sur les migrants (réfugié pol ou éco) / Des Papiers formation et logement pour tout.e.s / Des excuses publiques de l’exécutif suites aux milliers de vie détruite. Mandats pour participer à l’ag des migrants de montpellier ( Un samedi sur deux à la librairie « la mauvaise réputation »)

 

Mobilisation :

  • Participer à la manifestation 14h30 pour la lutte des droits des Femmes (aujourd’hui)
  • 15 Mars : AG UM3

 

Occupation :

  • Blocage et Occupation de l’université jusqu’au 15 Mars
  • Blocage 14 mars Journée portes ouvertes
  • Empêcher la tenue des conseils centraux de l’université (C.A. C.E.V.U. et  autres)